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Date de mise à jour : 03/04/2000

Auteur : Christianne

 

UNE SUCCESSION BIEN MENEE

 

Transmettre son patrimoine et assurer l'avenir de ses proches, c'est une préoccupation bien légitime, d'autant plus que, dans ce domaine le droit est particulièrement contraignant. Cependant, la loi reste cohérente puisque, pour elle, seuls comptent les liens du sang. Il est important de savoir que le conjoint, qui n'a pas de lien de sang avec le défunt, peut dans certains cas être totalement exclu de la succession.

Pour modifier cette situation, il est important d'organiser sa succession en rédigeant un testament ou en effectuant des donations.

 

 

 

01/01/2000

TRANSMISSION - MIEUX VAUT PREVOIR

En l'absence de testament ou de donation, c'est la loi qui désigne les héritiers et qui détermine la part qui revient à chacun d'eux.

Sauf disposition spéciale, les héritiers se présentent dans l'ordre suivant :

  • les enfants ou, à défaut, les petits-enfants et arrière-petits-enfants ;
  • le père et la mère, et les frères et sœurs ;
  • les grands-pères et les grands-mères ;
  • les oncles, tantes, cousins et cousines, neveux et nièces;
  • l'Etat.

Les enfants, placés en tête de liste, excluent tous les autres. Ils se partagent les biens à l'exception d'une petite partie de l'héritage attribuée au conjoint.

La part du conjoint, grand oublié de la succession, varie en fonction du régime matrimonial et de la composition de la famille.

Lorsqu'il y a des enfants, le conjoint n'a droit qu'au quart de la succession en usufruit. La succession est constituée par la moitié des biens du défunt, dans le cadre du régime de la communauté, et par la totalité en cas de séparation de biens.

Il est possible de modifier ces règles en rédigeant un testament, en effectuant une donation au dernier vivant ou en donnant immédiatement une part plus ou moins importante à un proche. Cependant, il est impossible de déshériter un enfant ou de privilégier un héritier de façon démesurée. Chaque enfant a droit à une part dont nul ne peut le priver. Il s'agit de la moitié pour un enfant unique, des deux tiers pour deux enfants et des trois quarts pour trois enfants et plus. La partie restante est alors attribuée librement.

La donation avantage celui qui reçoit le bien. En effet, il peut en disposer immédiatement une fois réglé l'impôt sur la valeur du bien. La personne qui effectue la donation se dessaisit de son bien de manière irrévocable. Elle peut néanmoins demander de conserver l'usufruit du bien cédé, ou le versement d'une rente viagère. La donation-partage permet le réglement de la succession entre les enfants du vivant des parents. On l'appelle aussi "arrangement de famille".

Le don manuel permet de transmettre tous les 10 ans jusqu'à 300 000 F de parent à enfant, et jusqu'à 100 000 F de grand-parent à petit-enfant, en bénéficiant d'une franchise fiscale.

La donation entre époux se rapproche du testament puisqu'elle n'intervient qu'après le décès et peut être révocable à tout moment.

Dans tous les cas, l'Etat, par l'intermédiaire des droits de succession, est toujours le premier servi. C'est une fiscalité complexe et changeante. Il vaut mieux alors s'assurer les conseils de l'homme de l'art : le notaire.

 

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