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Date mise à jour : 2 septembre 2007

SPORTS POUR PERSONNES MALVOYANTES OU AVEUGLES

 

 

 

 

Association Sports et Loisirs pour Aveugles et Amblyopes ASLA

7 bis, rue du Loing

75014 PARIS

tél : 01 43 20 73 08

fax : 01.43.20.73.08

l : info@aslaa.org

Site Web : http://www.aslaa.org/

L'ASLAA (Association Sports & Loisirs pour Aveugles & Amblyopes) a pour but d'organiser et de promouvoir des activités sportives pour les personnes déficientes visuelles.
Située sur Paris, elle s'adresse pour sa section tandem essentiellement à des personnes de la région Parisienne.
Pour la section ski alpin, les séjours sont ouverts aux participants résidant dans toute le France.

FFSA : FEDERATION FRANCAISE DU SPORT ADAPTE

9 rue Jean Daudin

75015 PARIS

tél : 01 42 73 90 00

fax : 01 42 73 90 10

Mél : dalila.boukli-hacene@ffsa.asso.fr

Site internet : http://www.ffsa.asso.fr/

Créée en 1971, reconnue d'utilité publique, la FFSA a délégation du Ministère de la Jeunesse et des Sports pour organiser, développer, coordonner et contrôler la pratique des activités physiques et sportives des personnes atteintes de déficiences intellectuelles ou de troubles psychiques stabilisés.

HANDISPORT

42 rue Louis Lumière

75020 PARIS

tél : 01.40.31.45.00

fax : 01.40.31.45.42

l : accueil@handisport.org

Site internet : http://www.handisport.org/

La Fédération Française Handisport a délégation de pouvoir du Ministère de la Jeunesse et des Sports pour promouvoir et organiser le sport et les activités physiques pour les handicapés moteurs et visuels en France:

  • Développement des actions au profit des jeunes, avec organisation d'un Grand Prix des Jeunes et des Jeux Régionaux et Nationaux de l'Avenir.
  • Organisation de grandes compétitions, de stages de détection, d'initiation, de formation et de haut niveau.
  • Participation aux compétitions internationales.
  • Préparation des candidats au Brevet d'état d'éducateur sportif Handisport.

IBSA International Blind Sport Association

Site internet : http://www.ibsa.es/main.htm

Since IBSA was founded in Paris in 1981, we have been in a constant process of evolution to adapt to the ever-changing world of sports for the blind. / IBSA is registered as a non-profit making, public interest body in Spain, and we are full members of the International Paralympic Committee (IPC), where we are the legitimate representatives of sport for the blind. / Our status allows us to provide our movement with a unique identity in order to further develop and promote sports for the blind and visually impaired. We are also committed to providing assistance to our national member organisations in all five continents, especially those organisations in developing countries which have to date been unable to spread the word about blind sports sufficiently within their countries and do not have an established school sports programme for the blind, local and national competition programme, etc.

 

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CHEVAL et HANDICAP

Site Web en Suisse : http://www.handicheval.ch/

JUDO

Site internet : http://perso.wanadoo.fr/judo.handisport.so/

 

 

HOCKEY SUR GLACE SONORE

Les règles du hockey sonore sont les mêmes que le hockey sur glace traditionnel sauf que pour qu'un but soit accepté par l'arbitre, il doit y avoir eu nécessairement une passe obligatoire de faite dans la zone adversaire... Le hockey sonore remonte aux années cinquante où des aveugles voulaient eux aussi jouer au hockey sur glace comme leurs confrères demi-voyants qui jouaient avec une rondelle traditionnelle... C'est alors que quelqu'un a eu l'idée d'utiliser une boîte de conserve 48 oz comme rondelle sonore; ce fut la naissance du hockey sonore proprement dit...

Pour des renseignements complémentaires, contacter Jacques, Longueuil (Qc), Canada, Email : jacquescaron@videotron.ca

TORBALL

P

 

CONGRES ARIBA 2002 : article en ligne sur

Les Pratiques sportives des Personnes Handicapées Visuelles -The sport practicing of the visual handicapped people
AUTEUR Dr Georges CHALLE Membre de la Commission médicale de la Fédération Française Handisport, Directeur Médical de l’« International Blind Sport Association » (IBSA)
Dr Georges .CHALLE 47-83 boulevard de l'Hôpital, Service de médecine interne, unité de soins des sourds, Groupe Hospitalier Pitié Salpétrière, 75651 PARIS CEDEX 13 EMAIL= gchalle@club-internet.fr
RESUME = Les pratiques sportives des personnes malvoyantes ou non voyantes soulèvent de multiples questions.
Tous les sports peuvent ils être pratiqués par les mal voyants, par les non voyants ?
Peuvent ils faire de la compétition ?
Apres avoir rappelé le cadre législatif fondamental, nous traiterons de la pratique scolaire des activités physiques et sportives (APS).
Nous aborderons ensuite la pratique du sport par les personnes déficientes visuelles en compétition.


ABSTRACT = The sport practising of the partially sighted or sightless people raise a lot of questions.
Can the partially sighted or blind practise all the sports ?
Can the go in for competitive sport ?
After reminding every one the fundamental legislative context, we treat of the « physical and sports activities » school practising.
Later, we will speak about the visually handicapped people and the competive sport.

Je n’aborderai pas ici les multiples bienfaits de la pratique sportive pour tout être humain dont les personnes handicapées : source de plaisir et de réalisation de soi entre autre.
Je garderai toujours un souvenir ému de l’intense ambiance chaleureuse qui régnait au Village Olympique entre ces athlètes de tous pays, de tous handicaps rassemblés au nom ici d’authentiques vertus de l’Olympisme.
La pratique du sport par des personnes déficientes visuelles nous amène à repenser nos multiples « à priori » concernant bien sur concernant la vision : mais aussi concernant le sport.
Ne pensons pas le sport uniquement à travers le sport de haut niveau.
Les experts ont commencé par être des débutants.
Ne surestimons pas le rôle de la vision dans le sport.
Bien au contraire les recherches actuelles en terme d’entraînement visuel tendent à essayer de minimiser au plus les prises d’informations visuelles afin de n’en retenir que l’essentiel pour ne pas être surchargé d’informations et rester compétent pour les prises de décision (INSEP)
Ils font du tir mais comment est ce possible ?
Et pourtant la pratique ophtalmologique auprès des sportifs de haut niveau valides nous apprend que leurs stratégies visuelles sont variables d’un archer à l’autre voire d’un tireur a l’autre.Tel archer en Equipe de France tire sans correction optique alors qu’il est myope d’une dioptrie.
Et de découvrir que tel archer handicapé visuel classé B2 ( nous y reviendrons) tire en se jouant de son vaste scotome central.
En effet les fonctions sollicitées ne sont pas que visuelles et ne sont pas que l’acuité morphoscopique.
Il joue au foot en compétition comment font ils ?
J’ai présenté une vidéo de « cécifoot » à des étudiants en médecine (DCEM 4 Enseignement transversal du Handicap ) sans qu’aucun ne réalise qu’ils s’agissaient de personnes déficientes visuelles ayant moins d’un dixième d’acuité visuelle !
Effectivement ici encore les fonctions sollicitées ne sont pas que visuelles et tous quasiment ont un excellent champ visuel périphérique.
A l’inverse tel athlète de sprint surclasse sa discipline entraînant contestations et doute sur sa cécité pourtant réelle. Tout cela car il était déjà compétiteur de haut niveau lorsqu’il perdit la vue.
Et pourtant au-delà de ces « glorieux exemples » la réalité quotidienne de la (parfois non) pratique sportive des enfants déficients visuels à l’école est plus amère.
Combien ont réellement accès à ce droit fondamental ?
Evoquer sports et malvoyance nous confronte aux réalités quotidiennes des enfants déficients visuels souvent dispensés d’éducation physique et sportives faute de moyens pour les encadrer .
Or le droit à la pratique sportive est inscrit dans les lois de la République.

LA PRATIQUE ET L’ENSEIGNEMENT DU SPORT A L’ECOLE POUR LES ENFANTS HANDICAPES VISUELS (Sans handicap associé)
Textes législatifs actuels concernant la pratique des activités physiques et sportives en général :
Deux grands textes de Loi dont nous extrayons les articles plus marquants à notre sens :
Loi n° 84-610 du 16 juillet 1984 portant sur l’Organisation et promotion des activités physiques et sportives
Dont l’article premier modifié par la loi n° 92-652 du 13 juillet 1992 s’énonce ainsi :
« Les activités physiques et sportives constituent un facteur important d’équilibre, de santé, d’épanouissement de chacun : elles sont un élément fondamental de l’éducation, de la culture et de la vie sociale. Leur développement est d’intérêt général et leur pratique constitue un droit pour chacun quel que soit son sexe, ses capacités ou sa condition sociale. »
affirmant ainsi que l’E.P.S est un DROIT pour chacun.
L’Article 4 de la loi du 6 juillet 2000 modifiant la Loi n° 84-610 du 16 juillet 1984 portant sur l’Organisation et promotion des activités physiques et sportives
« L’organisation et les programmes de l’éducation physique et sportive dans les établissements d’enseignement et de formation professionnelle et dans les établissements spécialisés tiennent compte des spécificités liées aux différentes formes de handicap.
Les éducateurs et les enseignants facilitent par une pédagogie adaptée l’accès des jeunes
Citons l’article 20 de cette même loi :
« les associations sportives qui promeuvent et organisent des à l’intention des personnes handicapées contribuent à la mission d’intérêt générale visant à ouvrir à tous l’accès aux activités physiques et sportives…
Ou l’on parle d’Accessibilité, d’adaptation et de spécificité.


Les Contenus des programmes
Des textes encadrent cette fois l’enseignement des activités physiques et sportives à savoir l’Education Physique et sportive : E.P.S
L’E.P.S constitue une discipline d’enseignement à part entière.
Son programme est défini par le Bulletin Officiel de L’Education Nationale (B.O.E.N)
L’enseignement des activités physiques commence chez le tout petit et sont remarquablement décrites dans le B.O Hors Série n° 1 du 14 /2 /2002.
Y sont notamment fixés des objectifs de compétence pourrait on dire presque psycho-motrices.
Y est décrite la construction du répertoire moteur de base.
Je cite :
« Ainsi à l’école maternelle l’éducation physique et sportive poursuit trois objectifs
- Favoriser la construction des actions motrices fondamentales( locomotion, équilibres, manipulations.)
- Permettre une première prise de contact avec les diverses activités physiques ( pratiques sociales de référence ) ;
- Faire acquérir les compétences et connaissances utiles pour mieux connaître son corps, le respecter et le garder( en bonne santé.)
En ce sens ce domaine d’activité apporte une contribution originale au développement de la personne. »
Durant les quatre années du collège l’enseignement de l’E.P.S sera structuré autour de huit groupements d’activités :
Athlétiques : lancers , en saut, course de haies de vitesse et de relais / Aquatiques / Gymnique / Physiques artistiques / Physiques de combat ( autour de l’éthique ) / D’opposition duelle : sports de raquette / De coopération et d’opposition : sports collectifs et / Physiques de pleine nature.
Au lycée : huit compétences finalisent l’enseignement et se déclinent selon deux composantes : culturelle et méthodologique.
Les compétences sont spécifiées dans les activités de deux ensembles :
L’ensemble Commun : volley ball / basket ball / hand ball / football / rugby, badmington / tennis de table / courses sauts / lancers / triathlon / natation / gymnatique acrobatique / artistique/ escalade / course d’orientation / danse /judo / lutte / course en durée
L’ensemble Complémentaire : activités de cirque / boxe française / étirements / gymnastique rythmique / gymnastique aérobique / techniques de relaxation, musculation, tir à l’arc etc.…


L’enseignement de l’Education Physique et Sportive
Elle est obligatoire et sanctionnée à l’ensemble des examens dans des conditions confortées par l’octroi du coefficient 1.(Circulaire n° 90-107 du 17 mai 1990 de Education nationale )
Pour suivre cet enseignement il n’y a plus de contrôle médical préalable.
Pour la pratique du Sport Scolaire dans le cadre de l’association sportive (1 par établissement) il y a nécessité d’un certificat de non contre indication ;


LES INAPTITUDES (contre indications)
A - Trois textes :
1 - Leur contrôle médical est régi par la Circulaire n° 90-107 du 17 mai 1990 (Education nationale, Jeunesse et sports).
Pour suivre l’enseignement d’EPS, il n’y a plus de contrôle médical préalable.
Par contre en cas d’inaptitude un certificat doit indiquer le caractère total ou partiel de l’inaptitude ; il ne peut excéder l’année scolaire en cours.
En cas d’inaptitude partiel on doit mentionner les adaptations possibles.
2 - Les dispenses de l’épreuve d’E.P.S dans les examens de l’enseignement du second degré est régie par le Décret n° 92-109 du 30 janvier 1992
« Seuls peuvent être dispensés des épreuves les candidats reconnus totalement inaptes pour la durée de l’année scolaire …
Dans les cas d’inaptitudes totales ou partielles pour une durée limitée, il appartient à l’enseignant d’apprécier si les cours suivis par l’élève au cours de l’année scolaire lui permettent de formuler une proposition de note ou si les éléments d’appréciation étant réduits ils doivent conduire à la mention » dispensé d’éducation physique et sportive pour raisons médicales.
…….Les candidats reconnus handicapés physiques et déclarés aptes à subir l’épreuve ……peuvent demander à participer à une épreuve d’éducation physique et sportive aménagée selon des modalités précisées par décret. »
3 - Le déroulement des épreuves et examens d’éducation physique et sportive ; elles sont régies par la Circulaire 94- 137 du 30mars 1994( Education Nationale ) :
« La classification des élèves par handicap permet de proposer aux candidats des niveaux de difficultés compatibles avec leurs possibilités motrices et perceptives.Le candidat est classé par un médecin scolaire ou e la C.D.E.S en accord avec l’élève et l’enseignant de la classe, dans un groupe selon ses déficiences…… »
Ainsi l’Education Nationale classe t elle les élèves déficients visuels en 3 classes :
DV 1 : Pas de perception lumineuse
DV 2 : Perception lumineuse à < 1 / 50
DV 3 : 1 / 50 à 1 /10
Elles doivent être exceptionnellement totales.
Rappelons le caractère obligatoire de l’EPS.
A t-on déjà vu des enfants dispensés de mathématiques !!!
Les inaptitudes sont le plus souvent partielles en terme de sports praticables et au sein de chaque discipline.
L’immense majorité des disciplines sont praticables moyennant des adaptations.
Elles se pensent en terme de luminosité, contrastes , vitesse etc.…
Elles sont multiples et souvent le fait de l’ingéniosité de l’enseignant : balle de ping-pong colorées, planche d’appel de saut contrastée, « ballon peau d’éléphant » etc.,.
Elles nécessitent parfois la collaboration d’un opticien.

 

B –Aspect médical
Les inaptitudes peuvent être :
- Du fait même du handicap visuel
- De l’état oculaire qui implique un risque d’aggravation ( lors de chute, projection et de roulades..)
Poser une telle inaptitude suppose de connaître la prédisposition de l’élève : à savoir d’apprécier le risque oculaire qu’il soit rétinien dans divers cas :
- Séquelles de rétinopathie des prématurés, de décollement de rétine, rétinoschisis, myopie forte, aphakie ou pseudophakie.. ;globe opéré ou multi-opéré.
- Ou d’éclatement du globe( lors d’une contusion) en cas de buphtalmie majeure comme l’on peut en rencontrer encore.
- Le glaucome pose un problème en terme de fragilisation du globe qu’il entraîne ; hormis celle ci il ne constitue pas une inaptitude à la pratique sportive en terme de dangerosité pour le globe lui-même.
Apprécier ce risque passe par la nécessité absolue d’examiner au-delà de sa vision fonctionnelle, l’enfant futur pratiquant ou de demander un avis plus autorisé à un rétinologue.
Cependant nous nous heurterons malgré tout à la double difficulté de corréler un risque oculaire à une dangerosité sportive : tous deux difficilement quantifiables.
Cela demande d’analyser en détails la pratique sportive spécifique ce qui ne peut se faire qu’avec l’enseignant en E.P.S.
Ainsi la réception dans une aire de saut en longueur est totalement différente selon que le sable est tassé ou meule
La réception lors du saut en hauteur est différente en Fosbury flop ou en ventral.
N’oublions pas que nous parlons de risque et qu’il faut parler d’acceptation de risque, ce que font certains parents.
Ainsi des parents qui refusaient la contre indication pour leur fils de 3 ans car disaient ils à la maison ils l’autorisaient à monter sur les armoires et y sauter.
La solution fut que le médecin scolaire lui refusa de prendre ce risque et mit une inaptitude à une certaine activité.

C. Le point de vue des enseignants spécialisés ( 3 )
Le collectif des enseignants d’EPS d’établissements spécialisés pour jeunes déficients visuels propose un tableau des APS possibles pour les déficients visuels.
Il ne considère comme impossible pour les aveugles que la pratique du badmington, boxe éducative, char à voile escrime handball, hockey, rugby, tennis, tennis de table, volley ball et water polo, triathlon en solo.
Peuvent être pratiqués avec beaucoup d’adaptation :
- Le basket ball, biathlon course d’orientation, rugby et handball par les déficients visuels profonds.
- Tous les autres sports peuvent être pratiqués avec peu d’adaptation voire à l’identique par tous les déficients visuels dont aveugles.
Une critique tout de même il s’agit de la pratique de ces APS dans le cadre d’écoles spécialisées alors que chacun sait que souvent le danger, « c’est les autres. »
Les contre indications formelles sont donc très rares et de bon sens.

 

LA PRATIQUE DU SPORT EN COMPETITION PAR LES PERSONNES HANDICAPEES VISUELLES
Le sport de compétition pour personnes handicapées visuelles ne se résume fort heureusement pas au Jeux Paralympiques ou seules sont admises les disciplines dites « paralympiques » Nombre de discipline n’y sont pas représentés, nous y reviendront et pourtant » spécifiques « du sport pour handicapés de la vue (Toreball notamment.)

Bref Historique du Handisport ( 4 )
Sir Ludwig Guttman, neuro-chirurgien, crée en 1944 un Centre de rééducation pour les aviateurs rescapés de la guerre traumatisés médullaires. Le sport y est une activité intégrée dans le programme de rééducation.
D’activité de rééducation , puis de loisirs le sport devient une activité de Compétitions et en 1948 est organisé en ouverture des Jeux Olympiques de Londres la première compétition nationale pour athlètes en fauteuil.
En 1952 des athlètes néerlandais se joignent pour participer aux premiers Jeux Internationaux de Stoke Mandeville.
En 1960 se déroulent les premiers Jeux paralympiques à Rome regroupent des athlètes présentant des séquelles de traumatismes médullaires.
En 1976 aux Jeux de Toronto participent pour la première fois des personnes handicapées visuelles.
Les amputés et les athlètes porteurs de Paralysie cérébrale (IMC) les rejoignent en 1980 et les handicapés mentaux à Atlanta (1996).

Les disciplines dites « paralympiques » ( 2 )
Athlétisme :
Autant cela paraît une discipline sportive naturelle autant se complique t-elle à un haut niveau.
Tous les athlètes de catégorie B1 devront porter des lunettes occlusives noires homologuées( sauf au delà du 1500m ).
Les courses :
Elles nécessitent la présence d’un guide ayant un niveau pour le moins égal à celui du compétiteur déficient visuel.
Quelques aménagements : le 100m en B1 sera limité à 4 coureurs (8 avec le guide). Les athlètes B2 disposeront chacun de deux couloirs, le départ se faisant au choix avec ou sans starting-blocks.
Relais : 2 couloirs par équipe, pas de transmission de témoin (toucher)
Les Sauts :
Hauteur, Longueur et triple saut
Les Lancers : poids ; disque et javelot
Cyclisme en Tandem dont mixte:
nécessite un pilote
Sur route, contre la montre, sur piste, poursuite et sprint.
Ski
Nécessite un mégaphone pour les B1 et B2, une transmission radio
Un guide est obligatoire pour les trois catégories.
Alpin : Descente, Slalom Géant, Super G , Slalom.
Ski Nordique : suit la trace
Goalball
Sport pratiqué exclusivement les yeux bandés.
Sport collectif : équipe de trois joueurs et trois remplaçants.
Se pratique les yeux bandés.
2 périodes de 10 minutes.
Terrain 18 x 9 m.
Marquer des buts en faisant pénétrer le ballon lançé à la main dans une cage de 9 x 1.30 m.
Nécessite une grande capacité de concentration pour définir les trajectoires du ballon.
Terrain de 18 x 9 m.
Ballon de 1,25 Kg
Toreball
Même principe mais ce n’est pas une discipline paralympique
Une corde à laquelle sont tendus des repères « sonores » (clochettes) à une hauteur de 40 cm.
Le ballon comporte un petit grelot à l’intérieur.
Le but est de passer le ballon à la main en dessous des cordes et dans le but opposé.
Football en salle : Cécifoot
Judo
Les tapis ont des caractéristiques de dureté- souplesse spécifiques.
Les assauts se font en partant en Kumikata (c’est à dire les mains tenant le kimono opposé).
Ce sport est également très pratiqué par les personnes sourdes – aveugles.
Natation
Trois catégories. En discussion la justification des B 3 en qualité d’handicapés pour la pratique de la natation.
Bassin e 50m
Même épreuve que pour les valides dont les relais.
Une personne prévient le nageur de l’approche du virage en le touchant l’épaule à l’aide d’une éponge accrochée au bout d’une perche. De même un dispositif électronique peut l’avertir de l’arrivée.
Equitation
Ne participent que les athlètes des catégorie B et B2.
Il est considéré que la pratique de l’équitation ne constitue pas une situation de handicap pour les personnes dont l’acuité visuelle se situe au delà de 1/30 et elles concourent avec les valides.
Haltérophilie
Tir à l’arc
Tir aux armes
Tir à 10 m. en différentes positions : Couché, debout (sans appui), assis
Se produit un son de fréquence et d’intensité variable selon l’éloignement de l’alignement avec la cible.
Peut s’aider d’une personne guide
Les trois catégories de B concourent ensemble.
La Voile
Nécessite un guide.

 

L’organisation des compétitions
L’IPC ( International Paralympic Comittee) est l’instance dirigeante responsable de la promotion et du développement du handisport en compétition dans le monde.
Il regroupe 5 Fédérations Internationales représentant 5 catégories de handicapés .
- IMC ( CP- ISRA)
- Paraplégiques Tétraplégiques (ISMWSF)
- Les Amputés et autres troubles moteurs (ISOD)
- Les Handicapés Visuels : IBSA : International Blind Sport Association

Les Classifications
L’objectif est de rassembler dans un même groupe des personnes porteuses du même handicap visuel.
Pour l’instant sont pris en compte
- L’Acuité visuelle centrale et / ou
- Le Champ visuel établissant trois catégories dénommés B1 / 2 ET 3.
Pour une compétition internationale l’athlète doit présenter une classification effectuée par un classificateur International.
Cette classification ne peut se faire sur dossier.
Fort heureusement à cette imprécision vont succéder des règles beaucoup plus rigoureuses et surtout fonctionnelles.
Espérons qu’elles seront applicables dès Athènes.(2004).
Trois catégories
B1 : Absence de Perception visuelle jusqu’à faible perception ne permettant pas de reconnaître quelque forme que ce soit, à n’importe qu’elle distance.
B2 :Acuité visuelle centrale inférieure à 1/30 ou ChampVisuel inférieur à 5 °
B3 : inférieure à 1/10 ou champ visuel inférieur à 20 °.
Doit être considérée l’acuité visuelle du meilleur oeil, mesurée avec la meilleure correction possible( même si l’athlète ne la porte pas).

Les disciplines pratiquées en « sports loisirs »
Quasiment tous les sports peuvent être pratiqués par les personnes déficientes visuelles moyennant une ou des adaptations.
Citons qui ne sont pas « paralympiques » sans être exhaustif :
- L’aviron nécessite un guide.
- Le patin à glace nécessite un guide.
- La plongée : les plongeurs sont accompagnés par des moniteurs qui leur font des signes tactiles sous l’eau. Il existe une formation spécifique de guide de plongée pour handicapé.
- Le bowling / Le ski nautique / L’escalade / L’alpinisme etc. .
- Le karaté ( pratique de katas ).
- La pratique de certains arts martiaux est éminemment soumis à l’expérience de l’entraîneur.

 

Conclusion
La pratique du sport est un droit pour tous.
Concernant les personnes déficientes visuelles, elle ne soulève souvent pas de grosses difficultés techniques en terme d’adaptation.
Les difficultés tiennent en grande majorité à l’accessibilité des lieux de pratique. C’est souvent d’accompagner l’enfant au club ou au stade qui pose problème.
Nombre de sports qui semblent de prime abord inaccessibles aux enfants déficients visuels ne le sont que de par nos réticences et représentations. Ne confondons pas possibilité d’apprentissage et pratique dite à un haut niveau.
Une inaptitude se doit d’être mûrement réfléchie et décidée après colloque avec le professeur d’EPS, l’enfant, ses parents et le médecin scolaire.

BIBLIOGRAPHIE
1 - Bulletin officiel de Education Nationale, CIRCULAIRE N°2002-130 du 25-4-2002
2 - FEDC : Federacion Espanola de Deportes para Ciegos « Deportes para personas ciegas y deficientes visuales » 1 a edicion, Madrid, 2002.
3 – « Les activités physiques et sportives des jeunes déficients visuels. » Document du Collectif des enseignants d’E .P.S d’établissements spécialiés pour jeunes déficients visuels .Janvier 1999.
4- Handisport. La classification en Athlétisme. Dr Halim JEBALI. Editée par la Fédération tunisienne des Sports pour Hanicapées.
5- IBSA Handbook Athletic classification site Internet : http://www.ibsa.es/main.htm

 

Equipe de recherche

Laboratoire Mouvement,
Action & Performance
Département des Sciences du Sport
Institut National du Sport
et de l'Education Physique
11, avenue du Tremblay
F-75012 PARIS
Tel. : (+33) 01 41 74 42 21
Fax : (+33) 1 41 74 45 35
http://www.campus-insep.com/
http://labomouvement.campus-insep.com/

 

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