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Date de mise à jour : 17/02/2007

Auteurs : Xavier 

LES PROFESSIONNELS DU HANDICAP VISUEL

liste non exhaustive

 

 

 

 

 

 

 

 

 

REVUES POUR PROFESSIONNELS DU HANDICAP

 

 01/01/2000

ONISEP - Office National

10 rue Sèvres

75007 PARIS - FRANCE

tél : 01.42.22.22.73

fax : 01.42.22.65.12

 

Division Réadaptation

12, mail Barthélémy Thimonnier

77437 Marne la Vallée Cedex 2 France

tél : 01 64 80 37 66

tél : 01 64 80 35 00

fax : 01 64 80 35 01

Site Web : http://www.onisep.fr 

 

->Edite un fascicule concernant les jeunes déficients visuels .

-> Fait paraître une revue mensuelle "READAPTATION" avec le CNIR traitant de tous les problèmes posés par la rééducation, la scolarité, l'orientation, l'insertion sociale et professionnelle des handicapés : physiques, sensoriels, mentaux, malades psychiques.

Cette revue s'adresse aux personnels spécialisés dans la réadaptation :

- médecins spécialistes et personnels médicaux

- enseignants spécialisés dans l'enfance handicapée

- services sociaux

- spécialistes de l'orientation et du placement

- responsables d'établissements de réadaptation

- employeurs

- aux handicapés et leur famille

 REVUES POUR PROFESSIONNELS DU HANDICAP VISUEL

 01/10/2006

REVUE BASSE VISION INFO

Editée par CIP Communication Industrielle et Professionnelle

8 rue Jules César

75012 Paris France

FRANCE

Tel : (33) 1 53 33 82 20

Fax : (33) 1 53 33 82 21

Courriel : red.bvi@comcip.com

Site internet :

Cette revue s'adresse aux personnels spécialisés dans la basse vision

  

EDITEURS D'OUVRAGES POUR PROFESSIONNELS DU HANDICAP

 

 01/09/2006

ENSP : Ecole Nationale de la Santé Publique.

Avenue du Pr Léon-Berard - CS 74312 - 35043 RENNES CEDEX,

Email : editions@ensp.fr et webmaster@ensp.fr

tél : 02 99 02 22 00

fax : 02 99 02 26 26

Site Web : www.ensp.fr

Quelques titres

CONSTRUCTION DE SOI ET HANDICAP MENTAL, ZRIBI G., SARFATY J., 2000, 224 pp, Ed ensp

 

LE VIEILLISSEMENT DES PERSONNES HANDICAPÉES - RECHERCHES FRANCAISES ET EUROPÉENNES, ZRIBI G., TOMKIEWICZ S., 192 pp, Ed ensp

 

L'ACCUEIL DES PERSONNES GRAVEMENT HANDICAPÉES . PAUMELLE P., 128 pp, Ed ensp

 

 

 

 

Il existe des annuaires par profession accessibles à tous sans qu'il soit fait mention d'une "compétence" en basse-vision, ou des annuaires d'associations en général réservés à leurs membres.

 

Cette liste est loin d'être exhaustive.

  

 01/01/2007

Les ophtalmologistes sont répertoriés dans un annuaire annuel publié par le SYNDICAT NATIONAL DES OPHTALMOLOGISTES DE FRANCE

1 rue des Pucelles

67000 STRASBOURG - FRANCE

tél : 03.88.36.57.94

fax : 03.88.25.51.90

Edite une revue : la Revue de l'Ophtalmologie Française et un annuaire

Email : snof@sdv.fr

Site Web : http://www.snof.org

Commentaires : annuaire très complet, site internet très complet avec de nombreuses informations pour grand public sur la vision normale et les maladies des yeux. 


D'autres sites francophones sur l'ophtalmologie :

 

Société Française d'Ophtalmologie

9 rue Mathurin Régnier 75015 PARIS

tél : 33 (0)1 47 34 20 21

fax : 33 (0)1 40 56 39 48

Email : sfo@sfo.asso.fr

Site Web : http://www.sfo.asso.fr

Commentaires : Société Scientifique des Ophtalmologistes Francophones. De nombreuses fiches d'informations sur les pathologies oculaires et sur la chirurgie ophtalmologique ont été rédigées sous sa responsabilité.


http://www.ophtalmo.net

Commentaires : donne accès à "les cahiers d'ophtalmologies", un agenda des congrès bien développé et un accès à Medline

 


 

http://www.ophtalmologie.com

Commentaires : site en grande partie réservé aux ophtalmologistes et payant

 


Site Web d'Ophtalmo Sans Frontières : http://www.opht-sans-frontieres.org/

Commentaires : Une partie est réservée aux ophtalmologistes, l'autre donne des renseignements sur la mission humanitaire de cette association qui lutte contre de nombreuses pathologies cécitantes surtout en Afrique.

 


http://ophimage.free.fr : Site d'iconographie en ophtalmologie assez bien fourni.

 


http://ophtalmologie-officiel.com : Site surtout destiné aux ophtalmologistes, mais vous trouverez un répertoire de laboratoires avec leurs spécialités et un annuaire des 5000 ophtalmologistes français.


RÔLE DE L'OPHTALMOLOGISTE DANS LE CADRE DE LA PRISE EN CHARGE "BASSE-VISION"

 

C'est lui qui va chercher ce qu'il faut faire pour corriger ce que l'on peut corriger. Il va diagnostiquer le trouble visuel, la maladie oculaire, puis prescrire le remède. Pour que ce dernier vous soit le mieux adapté, il va avoir besoin de vous connaître, de savoir dans quelles circonstances la gêne est la plus grande.

Il va aussi chercher à rassurer, relativiser vos craintes et à amorcer le travail de reprise de confiance en soi. Renoncer à certaines activités n'est jamais la bonne solution, avant d'avoir envisagé une autre façon de les réaliser.

L'ophtalmologiste peut être consulté en ville. Il est remboursé par la sécurité sociale comme n'importe quel médecin conventionné. C'est lui qui va diriger la personne malvoyante soit vers une rééducation dans un centre spécialisé en basse vision, pour une prise en charge globale, soit de préférénce en proximité, vers un opticien, spécialiste ou non de l'appareillage basse-vision, et vers un orthoptiste en ville, le plus souvent pour une rééducation de la vision de près (lecture, écriture).

De plus en plus d'ophtalmologistes pensent à la rééducation basse vision aux aides techniques, et les prescrivent.

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 02/08/2007

Les coordonnées des opticiens sont très facilement accessibles sur internet pagesjaunes.fr

 


Un annuaire papier remis à jour tous les ans avec les coordonnées de tous les opticiens de France est disponible auprès de FRANCE OPTIQUE, Hôtel de Masceany, 2 rue Béranger, 75003 PARIS - FRANCE, tél : 01 49 96 22 00 , fax : 01 49 96 22 34


Groupement des industries françaises d'optique

Nombreuses informations sur l'optique

Site Web : http://www.gifo.org

 

http://www.gifo.org/profession/profession.htm explique la profession d'opticien


Nombreuses informations sur l'optique publiées dans la revue papier INFORM OPTIQUE et sur leur site

Site Web : http://www.inform-optique.com


Tous les devis très précis pour l'équipement d'un opticien spécialisé en basse vision sont sur le site suivant :

Site Web : http://www.bienvu.presse.fr/textes/numero32/doss.htm


Site sur l'optique : http://www.bienvoir.net

Commentaire : rien sur la basse vision. Un lien existe vers un annuaire des opticiens, des ophtalmologistes, des orthoptistes français, qui en fait bascule sur le Site Web : http://www.infobel.com/France/


RÔLE DE L'OPTICIEN DANS LE CADRE DE LA PRISE EN CHARGE "BASSE-VISION"

L'opticien conseille, détermine et conçoit des lunettes ou du matériel sophistiqué afin d'améliorer la perception visuelle (lunettes sur mesure, télé-agrandisseur, jumelles, etc.) Son souci premier est d'aider les personnes dans leurs incapacités visuelles quotidiennes. Il va donc devoir repérer celles-ci, et passe la première partie de sa consultation à écouter les clients pour bien comprendre ce qu'ils veulent, ce qu'ils ont déjà et ce dont ils ont besoin. par exemple, les aides à la lecture demandées vont-elles servir à lire le courrier, des chèques, ou les livres de la pléïade ? l'opticien à la recherche des meilleures solutions a besoin que son client soit acteur de sa vision. Les opticiens formés en basse-vision sont 1500 en France. Pour le matériel sophistisqué, la prise en charge par la Sécurité sociale n'est pas prévue après l'âge de 21 ans. Les démarches pour obtenir des aides financières sont plus faciles avec la mise en place de la li de février 2005 sur le handicap au titre de la "prestation de compensation" ; il faut contacter la MDPH du département. A ce titre, de nombreuses lunettes sur mesure peuvent bénéficier d'un remboursement.


Le point de vue d'un opticien basse-vision : hpaulet@sirtem.fr

L'opticien est un professionnel spécialiste de la vision. il formule, conseille, conçoit, réalise, adapte tout équipement optique de quelque nature qu'il soit destiné à compenser les anomalies de la vision. En basse vision, il utilise tous les moyens techniques et prodigue en collaboration avec l'ophtalmologiste et l'orthoptiste tous conseils d'hygiène et d'entraînement pour améliorer la vision.

 

 

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 2/01/2007

Les orthoptistes sont répertoriés auprès de leurs deux syndicats et de leur association professionnelle :


SYNDICAT DES ORTHOPTISTES DE FRANCE (SOF)

43, rue Emile Guichenné

Résidence Le Florestan

64000 Pau France

tél : 05 62 93 48 54

fax : 05 62 93 48 54

Edite une revue :

Email :

Email :

Site Web : http://www.sof.com.free.fr

Sur le site, la liste de toutes les orthoptistes de France, et de toutes les écoles d'orthoptie.

 


SYNDICAT NATIONAL AUTONOME DES ORTHOPTISTES (SNAO)

22 rue Richer

75009 PARIS - FRANCE

tél : 01.40.22.03.04

fax : 01.40.22.03.12

Edite une revue : l'oeil en coin

Ce syndicat publie une liste, où figure par département, le nombre d'orthoptistes ayant bénéficié d'une formation post-universitaire sur la basse-vision.

Email : snao@orthoptistes.com

Site Web : http://www.orthoptistes.com

 Ses buts (revue l'Oeil en Coin de décembre 1999) :

  • Informer les orthoptistes et défendre leurs droits auprès des instances administratives
  • Promouvoir l'orthoptie : modifications apportées par le rapport BROCAS, augmentation tarifaire, nouvelle convention, nouvel aménagement des épreuves du probatoire.
  • et très bientôt : décréts d'application du rapport BROCAS, télétransmission, création d'une médiathèque, refonte de la formation initiale.
  • Faciliter la formation continue

Des plaquettes d'information détaillant l'action des orthoptistes sont éditées par le SNAO.

Commentaires : Une partie est destinée à l'information et l'explication de l'utilité du bilan et de la rééducation de la fonction visuelle, l'autre est destinée (en accès libre) aux orthoptistes et contient des renseignements sur l'exercice de leur profession. Peu de choses sur le handicap visuel.


Les orthoptistes sont répertoriés auprès de leur association : ASSOCIATION FRANCAISE D'ORTHOPTIQUE (AFO)

20-22, rue Edith Cavell

71200 Le Creusot France

tél/fax : ??

Edite une revue scientifique : le Journal Français d'Orthoptique

Email : francoisedorey@wanadoo.fr

Site Web : http://www.association-orthoptique.com


www.orthoptie.net : un site extrèmement complet sur l'orthoptie géré par M. ROUSSEAU

 


Quelques autres sites WEB concernant l'orthoptie :

Site crée par un strabologue de renom : Dr JB WEISS

http://perso.club-internet.fr/ceresems/

 


Site crée par un orthoptiste passioné :

http://laurent.cuzin.free.fr

 


Site qui se veut le plus exhaustif possible et géré par Jean-Marc Desvals (desvalsjm@mls.nc), orthoptiste à Nouméa, New-Caledonia avec une liste de site, une liste de discussion sur l'orthoptie dans le monde : http://zap.to/jmd

 - POUR S'ABONNER : envoyer en texte brut un message contenant le texte "JOIN " (sans les guillemets) à l'adresse suivante : 2YEUX-list-request@mls.nc

 - POUR SE DESABONNER : envoyer en texte brut un message contenant le texte "LEAVE " (sans les guillemets) à l'adresse suivante : 2YEUX-list-request@mls.nc

 - Pas de changement pour le reste, pour envoyer des messages au groupe écrire à : 2YEUX-list@mls.nc

 


LE NOUVEAU DECRET DE COMPETENCE DES ORTHOPTISTES de juillet 2001

 

Textes généraux

 

Santé

 

Décret no 2001-591 du 2 juillet 2001 fixant la liste des actes pouvant être accomplis

par des orthoptistes

 

NOR : MESH0122302D

 

Le Premier ministre,

Sur le rapport de la ministre de l'emploi et de la solidarité et du ministre délégué à la santé,

Vu le code de la santé publique, notamment les articles L. 4131-1, L. 4342-1, L. 4381-2 ;

Vu le décret no 65-240 du 25 mars 1965 réglementant les professions d'orthophoniste et d'orthoptiste ;

Vu l'avis de l'Académie nationale de médecine ;

Le Conseil d'Etat (section sociale) entendu,

Décrète :

Art. 1er. - L'orthoptie consiste en des actes de rééducation et de réadaptation de la vision utilisant éventuellement des appareils et destinés à traiter les anomalies fonctionnelles de la vision.

Art. 2. - Sur prescription médicale, l'orthoptiste établit un bilan qui comprend le diagnostic orthoptique, l'objectif et le plan de soins. Ce bilan, accompagné du choix des actes et des techniques appropriées, est communiqué au médecin prescripteur.

L'orthoptiste informe le médecin prescripteur de l'éventuelle adaptation du traitement en fonction de l'évolution et de l'état de santé de la personne et lui adresse, à l'issue de la dernière séance, une fiche retraçant l'évolution du traitement orthoptique.

Art. 3. - Les orthoptistes sont seuls habilités, sur prescription médicale et dans le cadre du traitement des déséquilibres oculomoteurs et des déficits neuro sensoriels y afférents, à effectuer les actes professionnels suivants :

  • 1. Détermination subjective et objective de l'acuité visuelle, les médicaments nécessaires à la réalisation de l'acte étant prescrits par le médecin
  • 2. Détermination subjective de la fixation ;
  • 3. Bilan des déséquilibres oculomoteurs ;
  • 4. Rééducation des personnes atteintes de strabisme, d' hétérophories, d'insuffisance de convergence ou de déséquilibres binoculaires ;
  • 5. Rééducation des personnes atteintes d'amblyopie fonctionnelle.

Ils sont en outre habilités à effectuer les actes de rééducation de la vision fonctionnelle chez les personnes atteintes de déficience visuelle d'origine organique ou fonctionnelle.

Art. 4. - Les orthoptistes sont habilités à participer aux actions de dépistage organisées sous la responsabilité d'un médecin.

Art. 5. - Les orthoptistes sont habilités, sur prescription médicale, à effectuer les actes professionnels suivants :

  • 1. Périmétrie ;
  • 2. Campimétrie ;
  • 3. Etablissement de la courbe d'adaptation à l'obscurité ;
  • 4. Exploration du sens chromatique.

L'interprétation des résultats reste de la compétence du médecin prescripteur.

Ils sont habilités à participer, sous la responsabilité d'un médecin en mesure d'en contrôler l'exécution et d'intervenir immédiatement, aux enregistrements effectués à l'occasion des explorations fonctionnelles suivantes :

  • 1. Rétinographie ;
  • 2. Electrophysiologie oculaire.

Art. 6. - A l'article 1er du décret du 25 mars 1965 susvisé, les mots : « et les orthoptistes» sont supprimés.

Art. 7. - Le décret no 88-1069 du 23 novembre 1988 fixant la liste des actes pouvant être accomplis par les orthoptistes est abrogé.

Art. 8. - La ministre de l'emploi et de la solidarité et le ministre délégué à la santé sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de l'exécution du présent décret, qui sera publié au Journal officiel de la République française.

Fait à Paris, le 2 juillet 2001.

Lionel Jospin

Par le Premier ministre :

Le ministre délégué à la santé,

Bernard Kouchner

 

La ministre de l'emploi et de la solidarité,

Elisabeth Guigou


LES NOUVELLES COTATIONS BASSE-VISION DES ORTHOPTISTES

Texte paru au JORF/LD page 02607

Ce document peut également être consulté sur le site officiel Legifrance

 

Arrêté du 18 février 2000 modifiant la Nomenclature générale des actes professionnels

des médecins, des chirurgiens-dentistes, des sages-femmes et des auxiliaires médicaux

 

 

NOR : MESS0020622A

La ministre de l'emploi et de la solidarité, le ministre de l'agriculture et de la pêche et la secrétaire d'Etat à la santé et à l'action sociale,

Vu le code de la sécurité sociale ;

Vu l'arrêté du 27 mars 1972 modifié relatif à la Nomenclature générale des actes professionnels des médecins, des chirurgiens-dentistes, des sages-femmes et des auxiliaires médicaux ;

Vu l'avis de la commission permanente de la Nomenclature générale des médecins, des chirurgiens-dentistes, des sages-femmes et des auxiliaires médicaux ;

Vu l'avis du conseil d'administration de la Caisse nationale de l'assurance maladie des travailleurs salariés,

Arrêtent :

Art. 1er. - Les dispositions de la deuxième partie de la Nomenclature générale des actes rofessionnels, titre III (Actes portant sur la tête), chapitre II

(Orbite, oeil), sont modifiées comme suit :

" Art. 12. - Orthoptie : bilans et rééducations :

" Bilan fonctionnel de la basse vision d'une durée de 60 minutes (un bilan par an) : 16 AMY.

" Rééducation de la basse vision avant l'âge de dix-huit ans révolus, par séance d'une durée d'au moins 40 minutes : 10 AMY.

" Rééducation de la basse vision de l'adulte, par séance d'une durée d'au moins 60 minutes, avec un maximum de dix séances par an : 15 AMY.

" Cette rééducation est destinée à des personnes dont l'acuité visuelle avec la meilleure correction optique est comprise entre 0,02 et 0,3 et/ou dont le champ visuel est supérieur à 5 degrés mais inférieur à 10 degrés. "

(Le reste de l'article 12 est inchangé.)

 

Art. 2. - Le directeur général de la santé et le directeur de la sécurité sociale au ministère de l'emploi et de la solidarité et le directeur des exploitations, de la politique sociale et de l'emploi au ministère de l'agriculture et de la pêche sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de l'exécution du présent arrêté, qui sera publié au Journal officiel de la République française.

Fait à Paris, le 18 février 2000.

La ministre de l'emploi et de la solidarité,

Pour la ministre et par délégation :

Le directeur de la sécurité sociale, R. Briet

Le ministre de l'agriculture et de la pêche,

Pour le ministre et par délégation :

Par empêchement du directeur des exploitations, de la politique sociale et de l'emploi :

Le sous-directeur, E. Rance

La secrétaire d'Etat à la santé et à l'action sociale,

Pour la secrétaire d'Etat et par délégation :

Par empêchement du directeur général de la santé :

La chef de service, E. Mengual


J.O n° 49 du 27 février 2003 page 3496

Décrets, arrêtés, circulaires

Textes généraux

Ministère de la santé, de la famille et des personnes handicapées

Avenant à la convention nationale des orthoptistes

NOR: SANS0320600X

Est réputé approuvé, en application de l'article L. 162-15 du code de la sécurité sociale, l'avenant, publié ci-dessous, conclu le 18 décembre 2002 entre, d'une part, la Caisse nationale de l'assurance maladie des travailleurs salariés, la Caisse centrale de mutualité sociale agricole et la Caisse nationale d'assurance maladie des professions indépendantes et, d'autre part, le Syndicat national autonome des orthoptistes.

 

A V E N A N T

À LA CONVENTION NATIONALE DESTINÉE À ORGANISER LES RAPPORTS ENTRE LES ORTHOPTISTES ET LES CAISSES NATIONALES D'ASSURANCE MALADIE

 


RÔLE DE L'ORTHOPTISTE DANS LE CADRE DE LA PRISE EN CHARGE "BASSE-VISION"

Le point de vue d'une orthoptiste Brigitte HUVEY-ROUSSEAU, C.H.U. de Bicètre, Service d'Ophtalmologie

Lorsque les traitements médicamenteux ne donnent plus d'amélioration, que le laser a été fait et qu'une chirurgie n'est pas envisageable, l'ophtalmologiste adresse le patient atteint d'une déficience visuelle majeure à l'ORTHOPTISTE.

La prise en charge orthoptique commence par un bilan d'évaluation des capacités visuelles fonctionnelles du patient.

Ce bilan est d'abord subjectif. Son but est de faire l'inventaire de ce que le patient ne peut plus faire (conséquences de son handicap), ce qu'il peut encore faire, même avec peine (ses aptitudes visuelles) et ce qu'il aimerait pouvoir refaire (ses attentes).

Cela se fait en vision de loin, en vision intermédiaire (activités de la vie journalière) et en vision de près (lecture, écriture).

Ensuite est dressé un bilan objectif de cet état de malvoyance. On met le patient en situation et on teste ses capacités visuelles restantes dans le domaine des contrastes, des formes, des contours mais aussi la coordination oeil-main, la lecture, etc...

On étudie les stratégies qu'il a développé pour contourner la difficulté liée à son handicap visuel (excentration, balayage, déplacement ou rapprochement de la tête, développement du sens auditif ou tactile, etc...).

L'orthoptiste est alors en mesure de savoir si le travail de deuil a été effectué, si le patient est motivé pour une prise en charge de sa déficience visuelle et s'il est capable de l'assumer avec l'orthoptiste puis chez lui.

Une "rééducation basse-vision" est alors envisagée dans le but de répondre aux attentes exprimées par le patient et de lui rendre une autonomie dans ses activités quotidiennes (lecture, travaux ménagers, ...).

Au cours des séances de rééducation, il est fréquent d'avoir recours aux compétences d'un opticien spécialisé dans l'équipement optiquedes malvoyants pour mettre en place un système grossissant utile à la lecture ou destiné à certains travaux de précision (bricolage, courure).

Si, au cours du bilan, une prise en charge se révèle utile pour la locomotion ou les activités de la vie journalière, il est dans le rôle de l'orthoptiste de savoir orienter le patient vers les auxiliaires spécialisés dans ce domaine.

La prise en charge d'une déficience visuelle s'inscrit dans un contexte pluri-disciplinaire, dont l'orthoptiste peut être le pivot. Il s'attache plus particulièrement aux problèmes manifestés en vision de près.


Spécialiste de la vision, l'orthoptiste va vous aider à acquérir les moyens et les stratégies pour compenser son handicap visuel. Ensemble vous déterminerez trois axes : ce que vous faites ; ce que vous avez arrêté de faire ; ce que vous aimeriez faire. L'orthoptiste participe à la définition des objectifs que vous souhaitez atteindre par la rééducation. A travers celle-ci, il aide à mettre en place les stratégies visuelles (développer une nouvelle zone de fixation, systématiser son utilisation...), coordonner l'oeil avec la main, se rapprocher quand il le faut, stimuler votre mémoire, rechercher l'aide optique la mieux adaptée à vos besoins.

Il travaille la vision de près, intermédiaire et de loin dans des situations statiques. En dynamique, C'est l'instructeur en locomotion qui s'occupe des déplacements ; l'orthoptiste pose les bases d'un travail ultérieur. Ainsi, la coordination de l'équipe de rééducation est indispensable.

L'orthoptiste peut être consulté en ville (en libéral, ou bien salarié d'un ophtalmologiste) ou dans un centre spécialisé. Dans tous les cas les actes sont remboursés par la Sécurité sociale

 

 

AREPO (Association Régionale d'Enseignement et de Pratique Orthoptique)

Contacter Mme Cécile BAZALGETTE (Secrétaire de l'AREPO) A.R.E.P.O. Service Ophtalmologie C.M.C. Gui de Chauliac 34295 MONTPELLIER Cedex 5 Tél : 04 67 33 71 75

2/02/2007

Il existe une ASSOCIATION DE LANGUE FRANÇAISE DES PSYCHOLOGUES SPECIALISES POUR HANDICAPES DE LA VUE (ALFPHV)

Secrétariat général : Nathalie Van Landeghem

17, rue de la Convention

75015 Paris France

tél : 01 44 61 72 64

Email : nvl66@club-internet.fr

Site internet : http://www.alfphv.net/

Edite un journal d'actualité réservé aux membres de l'association

L'ALFPHV regroupe des Psychologues travaillant auprès d'enfants, d'adolescents, d'adultes, aveugles ou amblyopes. Praticiens ou Chercheurs, ils exercent dans les différents champs de la Psychologie et sont à l'origine de nombreux travaux de recherche qui font référence dans le domaine de la Déficience Visuelle et élargissent la connaissance de la Psychologie des Handicapés de la Vue.

Objectifs :

- Regrouper les personnes enseignants la locomotion.

- Contribuer à la diffusion la plus étendue possible des méthodes d'éducation et de rééducation auprès des pouvoirs publics concernés, ainsi que tous les autres organismes

- Informer le publics des possibilités des personnes déficientes visuelles.

- Contribuer à la formation

- Obtenir la reconnaissance de la profession et mettre sur pied un décret de compétence visant à défnir précisément le champ d'application de la locomotion

 

Une superbe vidéo très exhaustive de 42 minutes est disponible auprès de l'ALFPHV.

Allez voir le site officiel de l'ALFPHV, qui présente son congrès annuel et ses publications.

Adresse : http://www.alfphv.net/

Miroir : http://www.multimania.com/pierreg/ALFPHV.html

Rééducation : http://www.multimania.com/pierreg/

Personnel : http://pages.pratique.fr/~pgriffon/


ROLE DU PSYCHOLOGUE DANS LE CADRE DE LA PRISE EN CHARGE "BASSE VISION"

Il fait peur, il évoque la folie. pourtant, le " psy " ne s'occupe pas que des malades mentaux. Après l'ophtalmologiste, il reçoit le patient le premier jour, pour l'informer sur la rééducation en général et écouter sa démarche de prise en charge. Puis il participe à la définition du projet rééducatif, avec tous les intervenants concernés. Une fois le travail mis en route, il propose un soutien, mais uniquement à ceux qui le demandent. La rééducation a des effets psychologiques certains :admettre la réduction de ses capacités visuelles n'est pas une mince affaire. En retrouver de nouvelles, intégrer des outils de compensation ne peut pourtant se faire qu'après avoir accepté cette limitation. Rien ne sera jamais plus comme avant.

Une nouvelle vie commence, une nouvelle identité va se créer, fragile au début, qu'il va falloir consolider au fur et à mesure. Le psychologue aide le patient à s'appuyer sur ses nouveaux acquis rééducatifs et à élaborer de nouveaux projets de vie.

De même, il peut assister la famille, si elle est trop déstabilisée et désarmée.

Il travaille en entretien individuel et en groupe. En centre, ses actes sont pris en charge dans le forfait.

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02/07/2001

Il existe une ASSOCIATION DES PSYCHOMOTRICIENS DE

Secrétariat général :

 

 

Objectifs :

 

 


ROLE DU PSYCHOMOTRICIEN DANS LE CADRE DE LA PRISE EN CHARGE "BASSE VISION"

Le point de vue de

07/07/2000

LES ASSISTANTES SOCIALES

 


ROLE DES ASSISTANTES SOCIALES DANS LA DEFICIENCE VISUELLE

Elle travaille soit en institution spécialisée pour déficients visuels ou bien dans le cadre d'un centre d'action communal. Les besoins des déficients visuels et de leurs familles ont immenses. Ils vont depuis les renseignements sur les droits sociaux (carte d'invalidité, allocations de type AAH, compensatrice, nouvellle prestation de compensation, APA, …), constitution de dossiers pour les MDPH (anciennes COTOREP et CDES) en passant par des demandes de financement en aide techniques ; une loupe coûtant à partir de 30 euros, un système complet informatique avec plage tactile braille et synthèse vocale dépassant les 13 000 euros, pour aller jusqu'à la recherche de maison de retraite prenant en compte les demandes spécifiques des malvoyants âgés comme la position du poste de télévision, un éclairage individuel adapté, des lieux de lecture spécialisé avec pupitre, revues à caractère agrandis …

 

 

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 01/01/2000

Il existe une ASSOCIATION NATIONALE FRANCAISE DES ERGOTHERAPEUTES

38 rue Eugène Oudiné

75013 PARIS - FRANCE

tél : 01.45.83.50.38

fax : 01.45.86.81.71

Email :

Site Web :

Population visée : tous âges

Actions :

  • défendre et promouvoir les intérêts et la qualité de la profession d'ergothérapeute
  • mettre en oeuvre des méthodes propres à favoriser les échanges d'expériences professionnelles et maintenir des contact entre ses membres pour aider à la formation et au perfectionnement professionnel
  • conseil
  • information
  • formation continue des professionnels.

 


ROLE DES ERGOTHÉRAPEUTES DANS LA DEFICIENCE VISUELLE

L'ergothérapie dans la basse vision est une discipline carrefour où en cas de cécité, on travaille particulièrement la finesse du toucher, la précision et l'harmonisation des gestes. Lorsque les personnes ont un potentiel visuel, le travail en ergothérapie va être ciblé sur la coordination oeil-main et sur le travail visio-tactile.

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 01/01/2007

Il existe une ASSOCIATION des professionnels rééducateurs en AVJ pour personnes
Déficientes Visuelles (
AVJADV) - On les appelle les AVJISTE

24 le grand chêne,

49070 ST LAMBERT LA POTHERIE

mob 06 13 38 69 79

Courriel : avjadv@hotmail.com


Contact : M. Vincent BROUARD président AVJADV

l'AVJADV regroupe au niveau de ses membres actifs des ergothérapeutes et des éducatrices spécialisées qui ont suivi une formation spécifique et qui travaillent auprès d'enfants ou d'adultes déficients visuels.


ROLE DE L'AVJiste DANS LE CADRE DE LA PRISE EN CHARGE "BASSE VISION"

L'AVJiste est le spécialiste de l'aide à la vie journalière. Son objectif est de faire retrouver son autonomie à son patient, et de l'amener à utiliser au mieux son potentiel visuel (balayage, concentration...) dans les actes de sa vie quotidienne : la toilette, la cuisine, l'habillage, le maquillage...

Le malvoyant apprend à décrypter des informations tactiles ou auditives, et doit accepter de tenir compte de ses nouvelles perceptions, faisant confiance à ce qu'il resssent.

L'AVJiste l'aide à faire le lien avec la réalité quotidienne, utilise toutes les techniques proposées par les autres rééducateurs.

Se déplacer seul devient utile pour faire ses courses, et retrouver le plaisir de rencontrer les autres. Les aides visuelles de l'opticien sont adaptées au mieux aux activités courantes. Très rapidement, le patient retrouve ses richesses personnelles, découvre des capacités qu'il n'imaginait pas, ou qu'il croyait perdues. L'AVJiste travaille en centre de rééducation et aussi dans des services de gériatrie ou dans des lieux de vie. Tous ces endroits fonctionnent avec des prix de journée. La Sécurité sociale et les mutuelles prennent en charge tout ou partie du forfait journalier.

01/01/2007

Pour devenir rééducateur A.V.J. (Autonomie dans la Vie Journalière pour personnes déficientes visuelles)

Pour tout contact et informations sur le contenu pédagogique et le déroulement :
FISAF, 33565 CARBON-BLANC Cedex : 05.57.77.48.30
Service Formation : 05.57.77.48.32 – Télécopie : 05.57.77.48.35
http://www.fisaf.asso.fr

Courriel : formation@fisaf.asso.fr


Présentation
La FISAF (Fédération nationale pour l’Insertion des personnes Sourdes et des personnes Aveugles en France) et l’Université Paris 13 pilotent conjointement la formation qualifiante de rééducateur A.V.J.

Par cette formation il s’agit de :
• Répondre aux besoins en autonomie des enfants déficients visuels de plus en plus nombreux à être accueillis en intégration (milieu scolaire ordinaire).
• Répondre aux besoins liés à l’augmentation des déficiences visuelles chez les personnes vieillissantes.
• Poursuivre la mission des rééducateurs en A.V.J. auprès des personnes déficientes visuelles enfants et adultes, dans les établissements ou services médico-éducatifs, et de rééducation.
La formation s’inscrit dans le cadre Formation Continue, sous l’intitulé : « D.U.F.A. d’Opérateur rééducateur en Autonomie de la Vie Journalière pour personnes déficientes visuelles ». Organisation
• Durée : 680 heures dont 440 heures d’enseignement théorique réparties en 12 semaines, sur un an.
• Contenu : psychosociologie de la communication, psychologie, anthropologie, psychopédagogie rééducative, économie-droit, ophtalmologie, orthoptie basse-vision, physiologies pathologiques, neurophysiologie, sensorialité, braille, ergothérapie, aides techniques, locomotion, mises en situations introspectives, apprentissages…
• Modalités d’accès : candidats titulaires de diplômes professionnels bac + 2, +3 minimum tels que ergothérapeute, éducateurs spécialisé, psychomotricien, infirmier, orthoptiste… Formation également ouverte aux diplômes professionnels moins conséquents tels : moniteur-éducateur, éducateur de jeunes enfants, aides soignants…en exercice depuis au moins 3 ans auprès de personnes déficientes visuelles. Dans tous les cas la sélection (maximum 15 candidats) se fait sur C.V., lettre de motivation, et entretien de validation si besoin.
• Validation : Diplôme Universitaire de Formation pour Adultes option : «Opérateur rééducateur en A.V.J.» (équivalent licence) : présentation du mémoire de fin d’études, évaluation des apports universitaires, étude de cas, évaluation de stage

 01/07/2001

Il existe une ASSOCIATION DES INSTRUCTEURS DE LOCOMOTION POUR DEFICIENTS VISUELS

7 rue Major Martin

Hôtel Municipal

BP 28

69000 LYON - FRANCE

tél : 04 72 00 20 89

 


ROLES DE L'INSTRUCTEUR EN LOCOMOTION

Comme l'AVJiste vous permet de vous approprier votre univers familier, l'instructeur en locomotion vous permettra de vous déplacer à nouveau en toute sécurité. Il ne s'agit pas d'apprendre des parcours par coeur, mais de développer des compétences permettant de faire face à l'imprévu. L'instructeur va optimiser le potentiel visuel de la personne malvoyante pour qu'elle trouve de nouveaux repères. Il pourra, en cas d'insuffisance visuelle, solliciter d'autres moyens de compensation : la canne blanche ou l'utilisation plus grande de l'audition.

La prise en charge par la Sécurité sociale est variable suivant les structures. Dans un centre de rééducation agréé, la prise en charge de l'évaluation est de 80 % ou 100 % suivant les pathologies.

Après une demande d'entente préalable, la rééducation est remboursée de la même façon. Les mutuelles prennent en charge la différence.

 


Les instructeurs en locomotion sont formés pour mener la personne malvoyante à l'autonomie dans ses déplacements et à la gestion active de son potentiel visuel. l'autonomie signifie développer ses facultés multisensorielles, qu'il s'agisse des possibilités visuelles, auditives, de représentation mentale, tout en ayant conscience de ses limites. Le travail de l'instructeur est un travail global sur le déplacement. il s'agit de donner à la personne le moyen de détecter les obstacles afin qu'elle puisse se déplacer en toute sécurité. Cette rééducation vise également à mieux comprendre son environnement pour mieux s'y orienter. En effet, l'objectif n'est pas d'apprendre un trajet par coeur mais d'acquérir des compétences permettant de faire face à l'imprévu. L'instructeur en locomotion incite le développement des stratégies visuelles et des capacités d'interprétation de ce qui est vu (par exemple, interpréter correctement un relief). En cas de limite importante du potentiel visuel, on peut faire appel à des moyens de compensation, comme la canne ou une plus grande utilisation de l'audition. Les possibilités visuelles sont toujours prises en compte mais dans un autre fonctionnement, comme regarder au loin lorsque l'on se déplace avec une canne. La prise en charge par la Sécurité sociale est très variable selon les structures.


 

15/02/2000

EDUCATEUR DE CHIENS-GUIDES D'AVEUGLES (texte repris d'une plaquette de la FNECGA)

La FNECGA a crée un centre de formation pour les éleves éducateurs de chiens-guides d'aveugles qui, après 3 ans d'études et de stages, d'examens, recoivent le diplôme fédéral.

Eduquer un chien-guide est l'oeuvre d'un spécialiste, qui outre ses connaissances particulières, sait faire preuve de psychologie, de patience et de discernement.

L'éducateur au sein d'une école de chiens-guides d'aveugles, est un travailleur social qui sélectionne, forme et remet un chien guide à un handicapé visuel, après évaluation de ses possibilités et de ses besoins.

Programme d'études :

  • première année : après une classe préparatoire l'éducateur se familiarise avec l'entretien des chiens, les notions d'élevage et de tutelle. Il apprend à conjuguer cynophilie et cécité. Au terme de l'année l'élève doit maîtriser l'éducation de base du chien guide et acquiert les compétences de base relatives à la cécité.
  • deuxième année : la connaissance du handicap visuel est approfondie. L'élève apprend à instruire les demandes, à présenter un plan de remise et à procéder à cette remise à l'occasion du stage qu'effectue le non - voyant. Comme en première année un examen conclu ce deuxième cycle.
  • troisième année : l'élève se voit confier 3 à 4 chiens qu'il doit éduquer et remettre, créant ainsi 3 à 4 équipes "aveugle - chein-guide", sous le contrôle du maître de stage. L'élève doit rédiger et soutenir un mémoire pour démontrer qu'il a acquis une certaine maîtrise rédactionnelle et orale, ainsi que celle des moyens audiovisuels mis à sa disposition. Le jury appréciera la qualité des équipes constituées et selon les résultats délivre le diplôme de fin d'études.

 

Sur le terrain :

  • l'éducateur prend en charge 3 à 4 chiots âgés de 10 mois à 1 an.
  • il opère sur des parcours d'obstacles artificiles et naturels en milieu urbain ou rural.
  • l'éducation proprement dite consistera à gagner la confiance de l'animal, lui faire exécuter un certain nombre de d'exercices d'obéissance et d'assouplissement, l'habituer à la laisse puis au harnais, le conditionner aux obstacles et aux ordres du maître, pratiquer des tests de contrôle permettant de juger des progrès de l'animal.

Une vocation :

  • le métier d'éducateur est avant tout humain.
  • il requiert un gros investissement physique et psychologique.
  • il faut être équilibré pour à la fois s'investir, donner beaucoup de soi mais aussi recevoir.
  • tout en étant rigoureux, exigeant vis à vis de l'animal, l'attachement est inévistable. Le non voyant attend beaucoup de son éducateur, une aide pratique, mais également morale.
  • chaque nouvelle remise est une grande responsabilité.
  • le sentiments d'utilité est très précieux et les motive à persévérer dans ce métier à caratère social.

    FÉDÉRATION NATIONALE DES ASSOCIATIONS ET ÉCOLES DE CHIENS-GUIDES D'AVEUGLES

    71 rue de Bagnolet

    92020 PARIS - FRANCE

    tél : 01.44.64.89.89

    fax : 01.44.64.89.80

    Site Web : http://www.chiensguides.com/fnecga/index.html

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07/07/2000

LES INFIRMIERES

 

 

LES INFIRMIERES ET LEURS ROLES EN BASSE VISION

texte du Dr PAINEAU (Nantes)

L'infirmière ne participe pas en temps que telle à l'équipe de rééducation. Si elle s'y intègre, elle agit principalement en temps que membre du pôle éducatif de l'équipe.

Mais en dehors de ces équipes spécialisées, l'infirmière pourra rencontrer des mal-voyants dans le cadre de services de Médecine ou de Chirurgie, voire même en exercice libéral. Il faudra alors qu'elle sache s'adapter aux besoins et répondre aux demandes du patient qu'elle est chargée d'accompagner dans sa maladie. Elle pourra alors apporter au mal-voyant une aide technique et une aide psychologique.

 

I. L'AIDE TECHNIQUE :

Elle vise deux buts : accompagner le patient dans l'accomplissement de certaines tâches, et lui faire acquérir le maximum d'autonomie dans son milieu.

1) L'aide aux déplacements :

Il faut savoir accompagner le mal-voyant, le guider en le tenant par le coude et assurer et assurer sa sécurité. Autant que possible, l'infirmière se mettra du côté des gonds de porte ; monter ou descendre l'escalier en se mettant à l'intérieur des virages, là où les marches sont les plus étroites…

Tout au long des déplacements, il faut décrire le cadre et les obstacles pour que le mal-voyant puisse les visualiser, c'est-à-dire se les représenter mentalement. Cela est d'autant plus important que le déplacement répété : de la chambre à la salle à manger, au salon ou à la salle de soin…

 

2) L'aide aux besoins fondamentaux

Il faut tendre à l'autonomie du mal-voyant, en lui permettant le repérage des appareils et instruments nécessaires, qui sont toujours rangés à la même place, selon un ordre logique et permanent. Il faut éviter de laisser traîner des objets inhabituels ou inutiles.

Les repas sont présentés toujours de la même manière, dans des plateaux déposés dans le même sens, au même endroit. Le patient utilise toujours le même siège. Au début du repas, il faut décrire le contenu du plateau.

L'emplacement et le mode d'utilisation de la sonnette d'appel, des sanitaires et du téléphone sont expliqués.

L'application de ces quelques principes permet au mal-voyant de se sentir rapidement "chez lui" dans sa chambre d'hôpital.

 

3) L'aide à la prise des médicaments :

Les médicaments de prise orale seront servis dans des boîtes d'ouverture aisée, où ne doit se trouver que la prise immédiate : pas de boîte à plusieurs compartiments. Ils seront mis sur plateau repas si les horaires sont compatibles.

 

II. LE SOUTIEN MORAL :

 

1) Ne pas materner le patient :

Hospitalisé pour une pathologie non en rapport avec sa déficience visuelle, il n'est pas à priori plus fragile que les autres. Un excès d'aide, souvent engendré par un pitié que refuse de nombreux mal-voyants, limite leur accès à une autonomie maximale et va à l'encontre du but fixé.

 

2) Surveiller son langage :

Il faut éviter d'employer des expressions ayant un rapport avec la vision : "venez voir", "regardez-moi"…Mais cependant, il ne faut pas s'étonner que certains aveugles utilisent ces termes. Un organiste nantais, aveugle de naissance, disait qu'il aimait "aller à La Baule pour voir la mer"…

 

3) Favoriser la communication :

Celle-ci est d'autant plus difficile pour les mal-voyants âgés qu'ils présentent souvent une hypoacousie associée. Il y a risque d'isolement, parfois douloureusement ressenti.

La lecture de lettres, des titres ou d'articles de journaux permet de combattre cet isolement et de tenir le patient au courant des grands événements de la vie.

Le malade doit également être préparé aux différentes situations qu'il va devoir affronter. Il faut tout lui expliquer avant leur réalisation, le déroulement des différents soins, radiographies, examens complémentaires et consultations spécialisées qu'il va subir.

 

III. CONCLUSION

Loin d'être en fléau en voie de disparition, la malvoyance tend à augmenter grâce à l'allongement de la durée de vie. Mais des méthodes existent pour pallier les déficiences et permettre aux sujets atteints de s'intégrer au mieux dans la société. Cependant la survenue d'une maladie tend à déstabiliser d'individu, d'autant plus qu'il est handicapé. Le rôle d'accompagnement et d'éducation de l'infirmière trouve ici un terrain privilégié pour s'exprimer.

 

05/06/2001

ORTHOPHONISTES

Fédération Nationale des Orthophonistes

76 rue Jean Jaurès

62330 ISBERGUES - FRANCE

tél : 03.21.26.45.45

fax : 03.21.02.76.20

minitel : 3616 code : FNO

Site Web : http://www.fno.fr

Edite tous les ans un catalogue très complet d'ouvrages, de tests et méthodes d'évaluation, de matériels, d'acte de congrès, de vidéo.


Un site personnel sur le monde de l'orthophonie : http://perso.wanadoo.fr/jerome.grondin/index1.htm 

 


Le site du comité permanent de liaison des orthophonistes-logopèdes de l'union européenne.

http://www.promedical.net/ClubPro/pagesSites/SitesOrthophonie.html

 

02/10/2000

MEDECINS DU TRAVAIL

Les médecins du travail sont très actifs. Tous les renseignements sur leurs actions peuvent être obtenus auprès de : FFMT/CINERGIE

39 rue du Cherche Midi

75006 PARIS - FRANCE

tél : 01.42.22.91.46

fax : 01.42.22.93.02

 

LE POINT DE VUE DES PARENTS SUR PLUSIEURS PROFESSIONS 

le point de vue des parents sur les : psychologues, orthophonistes, pédopsychiatres : http://www.peep.asso.fr/VDP/vdp303/303P17.html

 

 

 

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08/08/2000

PROFESSEURS ET EDUCATEURS D'AVEUGLES ET D'AMBLYOPES

Contacter leurs groupements : GPEAA : Groupement des Professeurs et Educateurs d'Aveugles et d'Amblyopes, 12 rue Alfred de Musset BP 27, 33440 AMBARES, tél : 05 56 38 85 85, fax : 05 56 77 69 36, Email : gpeaa@wanadoo.fr

 

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