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ETUDE EPIDEMIOLOGIQUE MERGIER-IPSEN de 1995
Date de mise à jour : 10/01/2001
Auteur : Dr MERGIER
INTRODUCTION En Europe, l'O.M.S. a recensé les pays
tenant un registre concernant la prévalence de la
cécité : il s'agit de l'Allemagne, de la
Bulgarie, du Danemark, de la Finlande, de la Hongrie, de la
Norvège, de l'Ile de Malte, du Royaume Uni, de la
Suède et de la Russie. En France, il n'existe pas de
registre. A la demande du Ministère de la Santé,
l'I.N.S.E.E. effectue une enquête tous les dix
ans sur la santé et les soins médicaux.
Malheureusement, jusqu'à présent, les
résultats ont porté sur les déficiences
visuelles et auditions confondues et n'ont concerné
que les personnes vivant à domicile et
bénéficiant d'une aide financière. Cela est d'autant plus regrettable que la
méthodologie de l'I.N.S.E.E. est très fiable.
Selon la dernière étude (1990), la
prévalence de handicap lourd serait de 1,52 %o ce qui
paraît assez largement sous estimé, la
prévalence réelle se situant, selon nous,
autour de 2,09 %o. En fait, si cette enquête décennale prenait
en compte des critères autres que financiers, le
chiffre serait plus élevé car il comprendrait
des sujets qui, malgré un handicap très lourd,
n'ont pas de compensation financière. Nous devons citer impérativement une enquête
très intéressante, menée à la
demande de l'O.P.C. (Organisation pour la
Prévention de la Cécité) dans les
Bouches du Rhône et portant sur
l'épidémiologie de la cécité
dans le département. Le questionnaire comprenait l'âge, le sexe,
l'étiologie, l'âge du début de
l'affection, le diagnostic et le retentissement sur les
activités du sujet. La méthode a
été exposée dans la thèse de
MALINCONI-CHRETIEN (Marseille - 1986). Faute de disposer d'une liste exhaustive des habitants du
département, le tirage au sort était exclu. Il
a été utilisé une méthode dite
pseudo-aléatoire, c'est-à-dire qu'ont
été tirées au sort des " grappes " au
nombre de soixante reparties dans tout le
département, lui-même divisé en deux
strates : Marseille ville et le reste du département.
Nous passons sur les détails précis de la
méthodologie mise en uvre et nous
précisons seulement que 69 354 personnes ont
été visitées. Les résultats montrent une prévalence de
1,90 %o pour l'ensemble du département dont 47,72 %
de personnes de sexe masculin et 52,25 % de personnes de
sexe féminin. Malheureusement, la répartition
des sexes dans le département est inconnue. Quant à l'âge de survenue de la
cécité, il se situerait dans : Dans 4,6 % des cas, l'âge de survenue de la
cécité n'a pu être
précisé. En ce qui concerne la classification des
cécités selon l'O.M.S., la répartition
serait la suivante : En ce qui concerne les handicaps, il ressort que 58 % des
personnes interrogées ne se déplacent pas
seules, 18 % ne s'habillent pas seules, 17,2 % ne font pas
leur toilette seules. La légère prédominance du sexe
féminin est due au fait que l'âge moyen des
non-voyants est assez élevé et que la
prédominance féminine augmente en fonction de
l'âge. Le vieillissement est un facteur de risque pour
la cécité dont la prévalence est cinq
fois supérieure à 80 ans qu'à 20
ans. Quant à l'âge de survenue de la
cécité remarquons qu'il existe deux sommets :
l'un entre la naissance et vingt ans soit 24,2 % (dont la
moitié avant un an) ; l'autre entre soixante et
quatre-vingt ans soit 28,8 %. Citons aussi la thèse du Docteur Nelly
ROGER (1982) portant sur des enfants de trois ans
scolarisés dans six départements, dont il
ressort une prévalence de la malvoyance de 2,6
%o. Les C.D.E.S. sont également une source
d'information qui ferait apparaître une
prévalence de cécité sur 13
départements de 0,18 %o, dont 15 % de R.P. suivis par
la cataracte congénitale, le glaucome
congénital et les traumatismes (5,7 %). Cette
prévalence paraît toutefois largement sous
estimée. L'information actuelle des C.D.E.S. devrait
apporter des données beaucoup plus précises et
d'autant plus intéressantes que le recensement des
enfant aveugles par les C.D.E.S. porte sur tous les enfants,
qu'ils soient à domicile ou en institution. Les centres de sélection de l'Armée
Française nous apportent des renseignements
exhaustifs sur une tranche précise de population de
sexe masculin et de nationalité française.
Malheureusement, en terme d'acuité, ils ne sont pas
actuellement utilisables. Les C.O.T.O.R.E.P., crées en 1975, ne nous
apportent aucune information valable en raison de leur
système de classification sauf, peut-être, un
travail accompli avec le C.O.T.O.R.E.P. du Haut Rhin qui
ferait ressortir une prévalence féminine
modérée autant qu'inexpliquée. Citons encore l'enquête
épidémiologique de l'I.N.S.E.R.M. U
164, en Haute Normandie, dont la synthèse a
été effectuée par Anne GAUTHIER
et Alain COLVEZ pour la période 1978-1986.
Elle met en évidence une prévalence concernant
les déficiences visuelles relativement un peu plus
élevée chez les femmes. Malheureusement, ces déficiences visuelles ne sont
pas évaluées de façon quantitative mais
seulement en terme de gêne fonctionnelle
(difficulté pour l'exécution des actes de la
vie courante). Certes, il est intéressant de savoir qu'un tiers
environ des personnes âgées de plus de
soixante-cinq ans se plaignent de gêne visuelle mais
la sévérité de cette gêne
paraît très difficile à évaluer :
12 % des sujets de plus de soixante-cinq ans
déclarent suivre un traitement ophtalmologique. En résumé, la prévalence de la
cécité dans la population
générale varierait de 1,25
%o, selon l'enquête
menée en Alsace, à 2 %o
selon, celle menée dans les Bouches du Rhône
(à comparer aux 2,9 %o qui
résultent de nos anciens travaux). De même, pour des moins de vingt ans, la
prévalence varierait de 0,17
%o à 0,47
%o, nos études nous ayant
conduit au chiffre de 0,45 %o. Enfin, pour les sujets de plus de quatre-vingts ans, la
prévalence serait comprise entre 10 et 13
%o, ce qui correspond en gros
à nos résultats. En réalité, les problèmes
posés par l'épidémiologie de la
cécité et de la malvoyance chez le sujet
âgé sont extrêmement complexes du fait,
en particulier, de la coexistence de nombreuses
pathologies. Pour ne citer qu'un exemple, de nombreux vieillards
atteints de cataracte ne peuvent pas être
opérés de façon efficace en raison
d'une D.M.L.A. évoluée. Comment les
comptabiliser ? Ils n'en reste pas moins que ces sujets
relèvent de la rééducation de la vision
fonctionnelle et que leur évaluation prend une
importance croissante. Les bilans de santé de l'enfant, de la C.P.A.M. de
Paris, s'ils n'ont pas d'intérêt en
épidémiologie descriptive du fait qu'ils
dérivent d'une population sélectionnée,
sont, par contre, intéressants en
épidémiologie analytique, car ils permettent
de dégager certains facteurs de risque que sont les
antécédents familiaux du strabisme ou
d'amétropie, la prématurité et la
faiblesse pondérale à la naissance.
ENQUETE IPSEN - Résultats
présentés par le Dr MERGIER Ainsi que le Docteur J.P. MAROT l'avait
suggéré dans son remarquable travail, nous
avons pu, grâce à l'appui logistique
déterminant de l'Institut IPSEN, adresser un
questionnaire à tous les ophtalmologistes de France,
travaillant en libéral ou en
établissement. Cette enquête s'est déroulé dans la
semaine du 2 au 6 octobre 1995. A chaque jour de la semaine correspondait un nombre
identique d'ophtalmologistes interrogés
(segmentés sur le sexe, le type d'activité et
le département). Chaque ophtalmologiste était invité
à répondre, sur une durée de
vingt-quatre heures, qui lui était assignée,
à un questionnaire volontairement simple pour chaque
malade examiné, à savoir : Nous avons reçu plus de mille réponses
représentant 17 887 "consultants" exploitables ; ce
qui est statistiquement très satisfaisant. En conséquence, si la hiérarchie des
pathologies qui se sont dégagées de cette
étude était fiable, leur prévalence
était plus difficile à déterminer car
la population qui fréquente les consultations
d'ophtalmologie présente, par définition, une
morbidité plus importante que celle de la population
générale. Par croisement, comparaison, évaluation et
confrontation de toutes les études antérieures
dont nous disposions, il nous a été possible
de calculer que la morbidité de cette population
était 4,23 fois supérieure à celle de
la population générale. Dès lors, nous avons pu établir des courbes
correspondant au nombre absolu de sujets atteints de telle
ou telle pathologie par âge et par sexe, ainsi que des
courbes concernant la prévalence, dans la population
générale, de la cécité et de la
malvoyance. Nous n'avons pas la prétention d'affirmer
que ces courbes sont exactes à 100 % mais nous
pensons que leur "intervalle de confiance" est
raisonnable.
Catégories III, IV, V de
l'O.M.S. Cécité légale (Etoile verte et canne
blanche) Vision nulle à 0,1 (1/10e) inclus Total : 142 000, Prévalence : 2.09
%o La DMLA 50 000 Les pathologies du cristallin 35 000 Le glaucome 21 000 Le diabète 8 500 Les décollements de rétine 8 000 La myopie maligne 7 800 Les rétinopathies pigmentaires 4 200 Les lésions du nerf optique 3 150 Les maladies iatrogènes 3 092 Les kératites et
kératocônes 2 969 Les tumeurs 2 226 Les traumatismes 2 000 Les pathologies diverses des
Catégories III, IV, V de l'O.M.S
comprennent : Effectif % de 142 000 Kératocônes, Trachomes,
Kératites, Uvéites 8 316 6,70 Lésions au nerf optique 3 474 2,05 Traumatismes 2 548 2,05 Iatrogènes et inconnus 1 347 1,08 IMC - Cécité corticale 989 0,89 Embryofoetopathies 868 0,79 Dégénérescences
rétiniennes (en dehors des RP) 748 0,70 Divers : Crouzon - Atrophies papillaires -
Tay-sachs, Sclérodermie 748 0,60 Microphtalmies, anophtalmies 614 0,49 Fibroplasies rétrolentales 613 0,49 Maladies générales 613 0,49 Rubéoles 493 0,39 Toxoplasmoses 372 0,30 Colobomes 372 0,30
Détails dans tableaux et figures N° 1 à 8
Pour les sujets de zéro à vingt ans une
vision des Catégories III, IV, V
de l'O.M.S: Total : 7 000, Prévalence : 0.45
%o Effectif % de 7000 Les Rétinopathies Pigmentaires 1 190 17 Les cataractes congénitales 630 9 Les glaucomes congénitaux 560 8 L'atrophie papillaire 560 8 L'albinisme 490 7 Les embryofoetopathies 350 5 Les dégénérescences
rétiniennes 350 5 La maladie de Leber 350 5 Les fibroplasies rétrolentales 350 4 Les tumeurs rétinoblastomes 280 4 Les I.M.C et cécités
corticales 280 4 Les traumatismes 280 4 Les microphalmies et anophtalmies 280 4 Les Décollement de Rétine et
myopies malignes 280 4 Les maladies diverses telles que Tay-Sachs,
sclérodermie, Crouzon, amblyopie
congénitale et nystagmes 280 3 Les maladies générales 210 3 La rubéole 210 3 La toxoplasmose 140 2 Les colobomes 140 2 L'aniridie 140 2 Persistance du vitré primitif Trachome
Détails dans tableau et figure N°
9
Catégorie I et II de
l'O.M.S. Basse vision (0,1 (1/10e) exclu à 0,3
(3/10e) inclus) Total : 385 000 ; Prévalence : 0.66
% (répartition de 0 à 20 ans : 7
443 individus pour une prévalence de 0.48 %) La DMLA Les pathologies du cristallin Le glaucome Le diabète Les décollements de rétine La myopie maligne Les rétinopathies pigmentaires Les lésions du nerf optique Les maladies iatrogènes Les kératites et
kératocônes Les tumeurs Les traumatismes Les pathologies diverses comprennent : Kératocônes, Trachomes,
Kératities, Uvéites, Lésions au nerf optique Tumeurs, Traumatismes, IMC - Cécité
corticale, Embryofoetopathies, Microphtalmie - Anophtalmie, Dégénérescences
rétiniennes, Maladies
générales, Rubéole - Toxoplasmose, Colobomes, Crouzon - Atrophie papillaire, Tay-Sacks, Sclérodermie, Causes iatrogènes. Détails dans tableau et figure
N° 18 En tout état de cause, rien n'est immuable,
l'évolution est permanente, celle de la
démographie (l'espérance de vie augmente de 3
mois par an en France), celle des progrès
thérapeutiques, celle du mode de vie etc. Il va falloir sans relâche actualiser ces
données et les affiner en fonction de toutes les
publications, informations et études qui pourront
nous parvenir. Il est inutile d'ajouter que nous accueillons
toutes les critiques avec satisfaction quand elles sont
constructives. Chacun pourra constater que ces courbes comportent une
"encoche" en pointillé pour la tranche d'âge
80-84 ans. Cela correspond, pour la population
française, au déficit de naissance
entraîné par la guerre de 1914-1918,
déficit qui a été voisin de 50 %. Monsieur Jean JOUINEAU, de l'A.V.H., a
attiré mon attention sur cette particularité
de la pyramide des âges, je l'en remercie. Pour être tout à fait précis, cette
"encoche " se répercute de façon beaucoup plus
atténuée dans les tranches d'âge 53-61
ans. Nous avons négligé ce fait car il
compliquait beaucoup les évaluations et son
intérêt était faible. Si nous avons figuré ces "encoches" en
pointillé, la raison en est qu'elles peuvent
être utiles aux associations qui n'ont besoin
d'évaluer de façon précise les
populations qui les intéressent, par contre elles
n'ont aucun intérêt scientifique
général puisqu'elles sont artificielles. De plus, elles se décalent chaque année et
vont disparaître dans deux décennies.
Détails dans tableaux et figures N°
10 à 17
Nombre total : 124 000
Prévalence globale : 0,209 %
7840 < à 20 ans (7%)
76 000 > à 60 ans (61 %)
Incidence : 8800 cas par an
AGE |
% Hommes |
% Femmes |
% Total |
0 |
3 |
3 |
7 |
5 |
3 |
3 |
7 |
10 |
3 |
3 |
7 |
15 |
3 |
3 |
7 |
20 |
4 |
4 |
7 |
25 |
4,5 |
4,5 |
7,5 |
30 |
4,8 |
4,8 |
8 |
35 |
5 |
5 |
9,8 |
40 |
5,5 |
5,6 |
11 |
45 |
6 |
6 |
13,5 |
50 |
8 |
8,5 |
15,5 |
55 |
9 |
10 |
18,5 |
60 |
10,5 |
11,5 |
22,5 |
65 |
13 |
14 |
25 |
70 |
15 |
18 |
32,5 |
75 |
19,5 |
25 |
40 |
80 |
23 |
35 |
57 |
85 |
21 |
39 |
59 |
90 |
10 |
22 |
34,5 |
95 |
4,5 |
10,7 |
18 |
100 |
3,5 |
6,5 |
10 |
105 |
1,5 |
4 |
5 |
110 |
0,5 |
1 |
1,5 |
Nombre total : 54 040
Prévalence globale : 0,093 %
Age moyen : 76 ans
33 600 > à 60 ans (62 %)
Incidence : 8800 cas par an
AGE |
% Hommes |
% Femmes |
% Total |
5 |
0 |
0 |
0 |
10 |
0 |
0 |
0 |
15 |
0 |
0 |
0 |
20 |
0 |
0 |
0 |
25 |
0 |
0 |
0 |
30 |
0 |
0 |
0 |
35 |
0 |
0 |
0 |
40 |
0 |
0 |
0 |
45 |
0 |
0 |
0 |
50 |
0,3 |
1 |
2 |
55 |
2 |
3 |
5 |
60 |
4 |
6 |
10 |
65 |
7 |
10 |
16 |
70 |
10 |
16,3 |
25 |
75 |
17 |
23 |
39 |
80 |
23,5 |
35 |
59 |
85 |
22 |
42,8 |
62 |
90 |
14 |
28 |
46 |
95 |
7 |
14 |
24 |
100 |
3,5 |
6,5 |
11 |
105 |
1,5 |
3 |
5 |
110 |
0,5 |
1 |
1,5 |
Nombre total : 37 828
Prévalence globale : 0,065 %
Age moyen : 61 ans
AGE |
% Hommes |
% Femmes |
% Total |
0 |
3 |
3 |
6 |
5 |
1,5 |
1,5 |
3 |
10 |
2 |
2 |
3 |
15 |
2 |
2 |
3 |
20 |
2 |
2 |
3 |
25 |
2 |
2 |
3 |
30 |
2 |
2 |
3 |
35 |
2 |
2 |
3 |
40 |
2 |
2 |
3 |
45 |
2,5 |
2,5 |
3,5 |
50 |
2,5 |
2,7 |
5 |
55 |
4 |
4,3 |
8,5 |
60 |
6 |
7 |
14 |
65 |
9 |
11,5 |
22 |
70 |
12 |
18 |
30 |
75 |
16 |
23 |
40 |
80 |
20 |
30 |
50 |
85 |
22 |
36 |
61,3 |
90 |
12,2 |
20 |
39 |
95 |
5 |
14 |
20 |
100 |
2 |
8 |
12 |
105 |
1 |
3,8 |
6 |
110 |
0 |
0,5 |
0,5 |
Nombre total : 23 160
Prévalence globale : 0,039 %
Age moyen : 63 ans
AGE |
% Hommes |
% Femmes |
% Total |
0 |
1,6 |
1,6 |
3,2 |
5 |
1,6 |
1,6 |
3,2 |
10 |
1,6 |
1,6 |
3,2 |
15 |
1,6 |
1,6 |
3,2 |
20 |
1,6 |
1,6 |
3,2 |
25 |
1,6 |
1,6 |
3,2 |
30 |
1,6 |
1,6 |
3,2 |
35 |
1,6 |
1,6 |
3,2 |
40 |
2 |
2 |
4 |
45 |
2,4 |
2,4 |
5,2 |
50 |
2,8 |
3,2 |
6,8 |
55 |
4,4 |
5,2 |
9,6 |
60 |
6,4 |
7,2 |
13,6 |
65 |
9,2 |
10,8 |
20 |
70 |
12 |
14,8 |
26 |
75 |
18,8 |
22 |
38 |
80 |
22,4 |
34 |
56 |
85 |
19,2 |
35,8 |
62,8 |
90 |
10 |
23,2 |
34 |
95 |
5,6 |
15,2 |
21,2 |
100 |
2,8 |
9,2 |
12 |
105 |
1,2 |
4 |
6 |
110 |
0 |
0 |
0 |
Nombre total : 9264
Prévalence globale : 0,015 %
Age moyen : 67 ans
AGE |
% Hommes |
% Femmes |
% Total |
10 |
0 |
0 |
0 |
15 |
0,8 |
0,8 |
2 |
20 |
2 |
2 |
4 |
25 |
3 |
3 |
6 |
30 |
4,5 |
4,5 |
9 |
35 |
6 |
6 |
11,5 |
40 |
8 |
8 |
16 |
45 |
10 |
11 |
21 |
50 |
12,5 |
13 |
26 |
55 |
15,5 |
17 |
33 |
60 |
20 |
21,5 |
41 |
65 |
23 |
27 |
50 |
70 |
27 |
33 |
61 |
75 |
26,5 |
36 |
63 |
80 |
22 |
35 |
58 |
85 |
15 |
31 |
48 |
90 |
10,5 |
24 |
35,5 |
95 |
6 |
17,5 |
24 |
100 |
3,5 |
12 |
16 |
105 |
2 |
6 |
8 |
110 |
0 |
0,5 |
0,7 |
Nombre total : 8492
Prévalence globale : 0,014 %
Age moyen : 69 ans
AGE |
% Hommes |
% Femmes |
% Total |
0 |
0 |
0 |
0 |
5 |
0,4 |
0,4 |
1,2 |
10 |
0,4 |
0,4 |
1,2 |
15 |
0,6 |
0,6 |
1,6 |
20 |
1 |
1 |
2 |
25 |
2 |
2 |
2,6 |
30 |
3 |
3 |
3,8 |
35 |
3,4 |
3,4 |
6 |
40 |
3,6 |
3,8 |
7,6 |
45 |
5 |
5,6 |
10,6 |
50 |
7 |
8 |
15 |
55 |
11,6 |
12,2 |
22 |
60 |
16 |
18 |
32,2 |
65 |
25,6 |
32 |
60 |
70 |
23,6 |
30 |
52,4 |
75 |
19 |
26 |
44,6 |
80 |
16 |
24,6 |
40 |
85 |
9 |
18,8 |
30 |
90 |
4,6 |
10 |
14 |
95 |
2 |
6 |
9 |
100 |
1 |
3,6 |
4,4 |
105 |
0,4 |
2 |
2 |
110 |
0 |
0 |
0 |
Nombre total : 7720
Prévalence globale : 0,013 %
Age moyen : 67 ans
AGE |
% Hommes |
% Femmes |
% Total |
0 |
2 |
2 |
3,6 |
5 |
2 |
2 |
3,6 |
10 |
2 |
2 |
3,6 |
15 |
2 |
2 |
3,6 |
20 |
2 |
2 |
3,6 |
25 |
3 |
3 |
4 |
30 |
3,4 |
3,4 |
5 |
35 |
3,6 |
3,8 |
6,4 |
40 |
4 |
4,4 |
9 |
45 |
6 |
6,4 |
13,6 |
50 |
8 |
8,6 |
17 |
55 |
11 |
12 |
23 |
60 |
14 |
15,4 |
30 |
65 |
17,4 |
21,4 |
39 |
70 |
18 |
22 |
42 |
75 |
15,4 |
21,6 |
35 |
80 |
12 |
18 |
30 |
85 |
8 |
14 |
22 |
90 |
5 |
9,4 |
16 |
95 |
3 |
6,8 |
11 |
100 |
1,6 |
4,6 |
7,4 |
105 |
0,4 |
1,8 |
3,6 |
110 |
0 |
0 |
0 |
Nombre total : 4632
Prévalence globale : 0,008 %
Age moyen : 43 ans
AGE |
% Hommes |
% Femmes |
% Total |
0 |
0 |
0 |
0 |
5 |
2 |
1,6 |
2,8 |
10 |
5,2 |
4,8 |
9,2 |
15 |
8,4 |
7,2 |
16 |
20 |
12 |
10 |
22,4 |
25 |
14 |
12 |
26,8 |
30 |
15,2 |
14 |
29,2 |
35 |
16,68 |
15,2 |
30,8 |
40 |
17,6 |
16 |
32,8 |
45 |
18 |
16,8 |
34,8 |
50 |
18,8 |
17,6 |
35,6 |
55 |
19,2 |
17,88 |
36 |
60 |
18 |
18 |
36,8 |
65 |
17,2 |
18,4 |
36,4 |
70 |
16,4 |
18,8 |
36 |
75 |
14,8 |
18,4 |
34,4 |
80 |
13,2 |
16,8 |
30,8 |
85 |
9,2 |
14,4 |
23,2 |
90 |
5,6 |
10,4 |
16 |
95 |
2,8 |
6,8 |
8,8 |
100 |
1,6 |
3,2 |
4,8 |
105 |
0,8 |
1,2 |
2,4 |
110 |
0 |
0 |
0 |
Nombre total : 23 160
Prévalence globale : 0,039 %
Effectif |
% de 142 000 |
% de 23 160 |
Age moyen |
|
Kératocônes, Trachomes, Kératites, Uvéites |
8 316 |
6,70 |
35,91 |
65 |
Lésions au nerf optique |
3 474 |
2,05 |
15 |
59 |
Traumatismes |
2 548 |
2,05 |
11 |
38 |
Iatrogènes et inconnus |
1 347 |
1,08 |
5,82 |
|
IMC - Cécité corticale |
989 |
0,89 |
4,27 |
|
Embryofoetopathies |
868 |
0,79 |
3,75 |
|
Dégénérescences rétiniennes (en dehors des RP) |
748 |
0,70 |
3,23 |
41 |
Divers : Crouzon - Atrophies papillaires - Tay-sachs, Sclérodermie |
748 |
0,60 |
3,23 |
|
Microphtalmies, anophtalmies |
614 |
0,49 |
2,65 |
53 |
Fibroplasies rétrolentales |
613 |
0,49 |
2,65 |
23 |
Maladies générales |
613 |
0,49 |
2,65 |
|
Rubéoles |
493 |
0,39 |
2,13 |
|
Toxoplasmoses |
372 |
0,30 |
1,61 |
|
Colobomes |
372 |
0,30 |
1,61 |
41 |
AGE |
% Hommes |
% Femmes |
% Total |
0 |
7,6 |
7,6 |
15,2 |
5 |
7,6 |
7,6 |
15,2 |
10 |
7,6 |
7,6 |
15,2 |
15 |
7,6 |
7,6 |
15,2 |
20 |
7,6 |
7,6 |
15,2 |
25 |
7,6 |
7,6 |
15,2 |
30 |
7,6 |
7,6 |
15,2 |
35 |
7,6 |
7,6 |
15,2 |
40 |
7,6 |
7,6 |
15,2 |
45 |
7,6 |
7,6 |
15,2 |
50 |
7,6 |
7,6 |
15,2 |
55 |
8 |
8,8 |
16 |
60 |
8,4 |
9,2 |
17,6 |
65 |
9,2 |
10 |
19,2 |
70 |
10,8 |
13,6 |
23,2 |
75 |
12,8 |
17,2 |
30 |
80 |
14,8 |
22 |
40,28 |
85 |
13,6 |
21,2 |
39,88 |
90 |
8,8 |
18 |
26 |
95 |
5,2 |
12,8 |
17,2 |
100 |
2,4 |
8 |
10 |
105 |
1,2 |
4 |
5,2 |
110 |
0 |
0 |
0 |
SUITE DU TEXTE DE L'ETUDE EPIDEMIOLOGIQUE MERGIER-IPSEN de 1995