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Date de mise à jour : 01/02/2009

Auteur : Xavier

 

GUIDE BAREME DE 2008 évaluation des déficiences et incapacités des personnes handicapées : MDPH CDES COTOREP

GUIDE BAREME DE Octobre 2000 DE LA SOCIETE DE MEDECINE LEGALE ET DE CRIMINOLOGIE DE FRANCE

GUIDE BAREME DU CONCOURS MEDICAL "DROIT COMMUN"

GUIDE BAREME DE LA SECURITE SOCIALE

GUIDE BAREME DES PENSIONS MILITAIRES

GUIDE BAREME Décret n° 2003-314 du 4 avril 2003 relatif au caractère de gravité des accidents médicaux, des affections iatrogènes et des infections nosocomiale

GUIDE BAREME européen pour l'évaluation médicale des atteintes à l'intégrité physique et psychique

 


GUIDE BAREME A L'USAGE DES CDES ET COTOREP MAJ 2008

Guide-barème pour l'évaluation des déficiences et incapacités des personnes handicapées

Depuis le 1er décembre 1993, le nouveau guide barème sert de référence aux CDES et aux COTOREP pour fixer le taux d'incapacité des personnes handicapées dans le cadre de la Loi du 30 juin 1975. L’édition de 2004 inclus la circulaire n°99-397 du 7 juillet 1999 relative aux maladies chroniques et la circulaire 2004-157 du 29 mars 2004 pour les personnes atteintes de troubles des apprentissages du langage oral ou écrit. Une mise à jour éditée en 2008 par le CTNERHI est disponible.

 

 1 - OU TROUVER LE TEXTE COMPLET DU DECRET n° 93-1216 du 4 novembre 1993 et sa mise à jour de 2008

décret n° 93-1216 du 4 novembre 1993, textes complets et circulaires d'applications publiés par le CTNERHI, 236 bis rue de Tolbiac

75013 PARIS - FRANCE

tél : 01.53.80.66.66, fax : 01.53.80.66.67

http://www.ctnerhi.com.fr

Guide-barème pour l'évaluation des déficiences et incapacités des personnes handicapées. Mise à jour 2007

Auteurs : MINISTERE DU TRAVAIL, DES RELATIONS SOCIALES ET DE LA SOLIDARITE

Résumé :
Le guide-barème s'est substitué en 1993 au barème des Anciens Combattants et victimes de guerre. Il s'appuie sur les concepts de l'OMS développés dans la Classification Internationale du Handicap (CIH). Il a pour objet de permettre la détermination du « taux d’incapacité de la personne, quelque soit son âge à partir de ses déficiences et de leurs conséquences dans sa vie quotidienne et non sur la seule nature médicale de l’affection qui en est l’origine ».
Cet ouvrage, qui contient le guide-barème, les décrets et la circulaire d'application, est un document de référence non seulement pour les médecins chargés de l'expertise médicale et les membres des commissions mais aussi pour tous les professionnels qui jouent un rôle dans l'accompagnement des personnes handicapées.

Éditeur : CTNERHI
Année de publication : 2008-02
Collation : février 2008, 155 p.

 

décret n° 93-1216 du 4 novembre 1993, texte complet avec de nombreux commentaires publiés par le Concours Médical, service commercial, 2 cité Paradis 75010 PARIS France, tél 01 55 33 68 32, fax : 01 55 33 69 56, Email : abo@jbbsante.fr

Sur internet :

2 - OU TROUVER LA PARTIE OPHTALMOLOGIQUE DU DECRET n° 93-1216 du 4 novembre 1993 AVEC DES COMMENTAIRES

REVUE DU SNOF, 1 rue des Pucelles - F 67000 STRASBOURG, tél : 02 88 35 01 09, fax : 03 88 25 51 90, Email : snof@sdv.fr

3 - COMMENTAIRES DU DECRET n° 93-1216 du 4 novembre 1993

4 - CIRCULAIRE n° 93/36-B du 23 novembre 1993 d'application du décret n° 93-1216 du 4 novembre 1993, relative au guide-barème pour l'évaluation des déficiences et incapacités des personnes handicapées.

5 - EXTRAIT DU DECRET n° 93-1216 du 4 novembre 1993 RELATIF A LA DEFICIENCE VISUELLE

 

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 GUIDE D'EVALUATION MEDICO-LEGALE de octobre 2000

 1 - OU TROUVER LE TEXTE COMPLET DE CE GUIDE D'EVALUATION MEDICO-LEGALE publié en oct 2000 par la Société de Médecine légale et de Criminologie de France et par l'Association des Médecins Experts en Dommage corporel

publié par les Editions ESKA 12 rue du Quatre-Septembre, 75002 PARIS, tél : 01 42 86 55 73, fax : 01 42 60 45 35, : http://www.smlc.asso.fr/ publié par les éditions ESKA http://www.eska.fr/site2001/

2 - OU TROUVER LA PARTIE OPHTALMOLOGIQUE

REVUE DU SNOF, 1 rue des Pucelles - F 67000 STRASBOURG, tél : 02 88 35 01 09, fax : 03 88 25 51 90, Email : snof@sdv.fr

La revue du SNOF le publie régulièrement

 3 - COMMENTAIRES sur le GUIDE D'EVALUATION MEDICO-LEGALE

 

4 - EXTRAITS DU GUIDE D'EVALUATION MEDICO-LEGALE

 

 

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 GUIDE D'EVALUATION MEDICO-LEGALE dit du "Concours Médical" de 2001

 1 - OU TROUVER LE TEXTE COMPLET DE CE GUIDE

Barème indicatif d'évaluation des taux d'incapacité en droit commiun

édition 2001

Prix 200 FF

édité par le concours médical

2 cité Paradis 75010 PARIS France

tél 01 55 33 68 32, fax : 01 55 33 69 56

Email : abo@jbbsante.fr

Site Web : http://www.laconferencehippocrate.com/concmedi/bareme.asp

2 - OU TROUVER LA PARTIE OPHTALMOLOGIQUE DU GUIDE D'EVALUATION MEDICO-LEGALE dit du "Concours Médical" de 2001

REVUE DU SNOF, 1 rue des Pucelles - F 67000 STRASBOURG, tél : 02 88 35 01 09, fax : 03 88 25 51 90, Email : snof@sdv.fr

Publication régulière dans la revue du SNOF

 3 - COMMENTAIRES sur le GUIDE D'EVALUATION MEDICO-LEGALE dit du "Concours Médical" de 2001

 

4 - EXTRAITS DU GUIDE D'EVALUATION MEDICO-LEGALE dit du "Concours Médical" de 2001

 

 

 

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 GUIDE D'EVALUATION MEDICO-LEGALE de la SECURITE SOCIALE

 1 - OU TROUVER LE TEXTE COMPLET DE CE GUIDE D'EVALUATION MEDICO-LEGALE publié par la sécurité sociale

Guide barème de la sécurité sociale comprend :


le BAREME INDICATIF D'INVALIDITE (accidents du travail).
Ce barème a pour but de fournir les bases d'estimation du préjudice consécutif aux séquelles des accidents du travail et, éventuellement, des maladies professionnelles dans le cadre de l'article L. 434-2 applicable aux salariés du régime général et du régime agricole.


le BAREME INDICATIF D'INVALIDITE (maladies professionnelles)
Ce barème a été élaboré pour servir de support dans l'évaluation des séquelles laissées par une maladie professionnelle mentionnée aux TABLEAUX DES MALADIES PROFESSIONNELLES . http://www.ucanss.fr/services/textes_documents/bareme_invalidite/bareme_invalidite_index.html

2 - OU TROUVER LA PARTIE OPHTALMOLOGIQUE DU GUIDE D'EVALUATION MEDICO-LEGALE publié par la sécurité sociale

REVUE DU SNOF, 1 rue des Pucelles - F 67000 STRASBOURG, tél : 02 88 35 01 09, fax : 03 88 25 51 90, Email : snof@sdv.fr

Publication régulière dans la revue du SNOF

http://www.ucanss.fr/services/textes_documents/bareme_invalidite/bareme_at/bareme_at_index.html#7

 3 - COMMENTAIRES sur le GUIDE D'EVALUATION MEDICO-LEGALE publié par la sécurité sociale

 

4 - EXTRAITS DU GUIDE D'EVALUATION MEDICO-LEGALE publié par la sécurité sociale

 

 

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 GUIDE D'EVALUATION MEDICO-LEGALE DES PENSIONS MILITAIRES

 1 - OU TROUVER LE TEXTE COMPLET DU GUIDE D'EVALUATION MEDICO-LEGALE DES PENSIONS MILITAIRES

Guide barème des pensions militaires annexé au code des pensions civiles et militaires sur le site de la "Caisse des dépôts et Consignations" , pôle invalidité de la branche retraite. http://br.caissedesdepots.fr/invalidite/bali/webhelp/toclist.htm

2 - OU TROUVER LA PARTIE OPHTALMOLOGIQUE DU GUIDE D'EVALUATION MEDICO-LEGALE DES PENSIONS MILITAIRES

REVUE DU SNOF, 1 rue des Pucelles - F 67000 STRASBOURG, tél : 02 88 35 01 09, fax : 03 88 25 51 90, Email : snof@sdv.fr

Publication régulière dans la revue du SNOF

 3 - COMMENTAIRES sur le GUIDE D'EVALUATION MEDICO-LEGALE DES PENSIONS MILITAIRES

 

4 - EXTRAITS DU GUIDE D'EVALUATION MEDICO-LEGALE DES PENSIONS MILITAIRES

 


 GUIDE BAREME Décret n° 2003-314 du 4 avril 2003 relatif au caractère de gravité des accidents médicaux, des affections iatrogènes et des infections nosocomiales prévu à l'article L. 1142-1 du code de la santé publique J.O n° 81 du 5 avril 2003 page 6114

 1 - OU TROUVER LE TEXTE COMPLET DU GUIDE D'EVALUATION MEDICO-LEGALE

http://www.legifrance.gouv.fr Version consolidée au 27 mai 2003

2 - OU TROUVER LA PARTIE OPHTALMOLOGIQUE DU GUIDE D'EVALUATION MEDICO-LEGALE

III. - OPHTALMOLOGIE.


I. - Acuité visuelle
L'examen comportera la détermination séparée oeil par oeil des acuités centrales de loin et de près à l'aide des optotypes habituels : échelle de Monoyer ou ses équivalents en vision de loin, à 5 mètres ; échelle de Parinaud à distance normale de lecture en vision de près. En cas de discordance entre les signes fonctionnels allégués et les constatations de l'examen clinique, la mesure de l'acuité visuelle sera complétée par des épreuves de contrôle et, le cas échéant, par l'étude des potentiels évoqués visuels (PEV).
Un trouble de la réfraction qui peut être entièrement corrigé par un moyen optique ne sera pas considéré comme une déficience oculaire génératrice d'incapacité.
Les taux d'incapacité sont fournis par le tableau I :
(Tableau non reproduit).


Tableau I. - Vision de loin
Il est admis que toute vision supérieure à 7/10 correspond à une efficience visuelle normale ; elle n'entraîne donc pas d'incapacité.
Il est nécessaire de préciser les altérations de l'acuité visuelle concernant, d'une part, la vision de loin et, d'autre part, la vision de près.
C'est pourquoi, au tableau I, qui évalue l'incapacité visuelle de loin, il faut adjoindre le tableau II, qui évalue l'incapacité visuelle de près (quantifiée à une distance normale de lecture - après correction éventuelle de la presbytie - avec le test de l'échelle de Parinaud).
L'utilisation du tableau II ne sera nécessaire que dans les rares cas d'importante dissociation entre les incapacités visuelles de loin et de près. Il conviendra alors de prendre la moyenne arithmétique des deux incapacités pour obtenir un taux correspondant à une plus juste détermination de l'incapacité.
(Tableau non reproduit).


Tableau II. - Vision de près
A. - La cécité et la grande malvoyance
La cécité absolue ou cécité totale (ne distingue pas le jour de la nuit) : 85 %.
Le taux d'incapacité en cas de grande malvoyance découle de la baisse d'acuité visuelle (tableau I) et de l'atteinte du champ visuel (schéma 1).


B. - La perte de la vision d'un oeil
Perte fonctionnelle d'un oeil (si la vision de l'autre oeil est normale) : 25 %.
En cas d'énucléation avec mise en place d'une prothèse oculaire, le taux d'incapacité permanente reste le même car le port de la prothèse n'a pas pour but d'améliorer la fonction mais l'aspect esthétique (la mobilité et la qualité de l'appareillage sont appréciées dans le cadre du préjudice esthétique).


II. - Champ visuel
L'examen sera pratiqué à l'aide de la coupole de Goldmann ou équivalent. Seules les manifestations apparentes au test III/4 seront considérées comme entraînant un réel retentissement fonctionnel et donc constitutives d'incapacité. Le champ visuel doit être étudié binoculairement, les deux yeux ouverts. La superposition du tracé sur le schéma 1 donne le taux d'incapacité.
En cas d'atteinte du champ visuel central, l'examen pourra être complété par un test d'Amsler ou équivalent, et l'incapacité appréciée comme mentionné pour les scotomes centraux et paracentraux.
Le schéma 1 donne le taux d'incapacité :
Schéma 1 : approche de l'évaluation du champ visuel (la ligne brisée représente la limite du champ visuel binoculaire normal pour l'isoptère III/4). Chaque point correspond à une lacune non perçue et à 1 % d'IPP. On procède par addition de points. Le rectangle en marge correspond au champ central.
A. - Hémianopsies
L'hémianopsie latérale homonyme entraîne une incapacité importante, bien supérieure à la perte de la vision d'un seul oeil : le sujet perd réellement la moitié de son champ visuel, ce qui n'est pas le cas du borgne. Etudiée en vision binoculaire, elle justifie, suivant la valeur de l'épargne maculaire, des taux de 42 % et plus en cas de baisse d'acuité visuelle associée (alors que la cécité monoculaire ne dépasse pas 25 %).
Hémianopsie latérale homonyme complète :
- avec épargne maculaire : 42 % ;
- avec perte de la vision centrale : si l'épargne maculaire est partielle, calculer le déficit de l'acuité centrale à l'aide du tableau I, puis la rapporter à la capacité visuelle restante post-hémianopsique (85 - 42 = 43 %), et l'ajouter au taux de 42 %.
Hémianopsie latérale homonyme incomplète :
- à évaluer en fonction du schéma 1 ;
- tenir compte de l'épargne maculaire partielle comme précédemment.
Hémianopsie altitudinale :
- supérieure : jusqu'à 25 % (schéma 1) ;
- inférieure : jusqu'à 60 % (schéma 1).
Double hémianopsie latérale complète ou bitemporale (en fonction du schéma 1 et de la vision centrale) : jusqu'à 85 %.
Les hémianopsies à type de négligence ont un champ visuel normal au périmètre. La réalité de la négligence visuelle et l'estimation de ses conséquences fonctionnelles seront appréciées avec le neurologue.
B. - Quadranopsies
Supérieure : jusqu'à 12 % (schéma 1).
Inférieure : jusqu'à 30 % (schéma 1).
C. - Rétrécissements concentriques
En traumatologie, ils sont souvent le fait de manifestations anorganiques et ne justifient alors pas d'IPP.
Il est nécessaire d'utiliser de multiples épreuves de contrôle, et de confronter le tableau clinique à l'imagerie et à l'examen neurologique.
Il ne faut cependant pas méconnaître des rétrécissements campimétriques bilatéraux organiques résultant de doubles hémianopsies.
D. - Scotomes centraux et paracentraux
En cas de perte de la vision centrale : utiliser les tableaux I et II (acuité visuelle).
Les scotomes paracentraux et juxtacentraux avec acuité visuelle conservée (à apprécier en fonction de leur étendue, précisée à la grille d'Amsler en vision binoculaire, et de leur retentissement sur la lecture de près) :
- s'ils ne touchent qu'un oeil : jusqu'à 5 % ;
- s'ils touchent les deux yeux : 2 à 10 %.
Les scotomes hémianopsiques latéraux homonymes des lésions occipitales gênant fortement la lecture, car situés au même endroit sur chaque oeil : 15 %.


III. - Troubles de l'oculomotricité
A. - Hétérophorie
L'incapacité ne sera appréciée qu'après rééducation orthoptique.
Décompensation non réductible d'une hétérophorie, suivant la gêne : jusqu'à 5 %.
Paralysie complète de la convergence : 5 %.
B. - Diplopie
En cas de paralysie oculomotrice, l'évaluation du déficit oculomoteur ne doit pas donner lieu à une appréciation définitive avant dix-huit mois.
En cas d'origine orbitaire, l'évaluation du déficit oculomoteur ne doit pas donner lieu à une appréciation définitive avant six mois après la fin des éventuels traitements chirurgicaux.
L'incapacité pour diplopie est fonction du secteur concerné, de l'excentricité du champ de diplopie par rapport à la position primaire du regard et du résultat fonctionnel obtenu avec éventuelle correction prismatique selon le schéma suivant :
L'étude des champs de diplopie et d'aplopie doit être effectuée sans manoeuvre de dissociation ; par exemple en demandant au sujet de fixer un objet et en notant le champ de vision double.
Diplopie permanente dans les positions hautes du regard : 2 à 10 %
Diplopie permanente dans la partie inférieure du champ : 5 à 20 %
Diplopie permanente dans le champ latéral : 2 à 15 %
Diplopie dans toutes les positions du regard sans neutralisation et obligeant à occlure un oeil en permanence : 23 %
Le taux sera minoré en cas de diminution de la diplopie par une neutralisation constante de l'oeil dévié ou de possibilité de correction prismatique.


C. - Paralysies de fonction du regard
Paralysie vers le haut : 3 à 5 %
Paralysie vers le bas : 10 à 15 %
Paralysie latérale : 8 à 12 %
Paralysie de la convergence : 5 %


D. - Déficiences de la motricité intrinsèque
Paralysie unilatérale de l'accommodation chez le sujet jeune :
5 %
Mydriase aréactive : 5 %
Aniridie totale : 10 %
Myosis du syndrome de Claude Bernard-Horner complet : en cas de gêne fonctionnelle : 1 à 3 %
E. - Atteinte des saccades et des poursuites
Elles ne donnent pas de véritables signes fonctionnels visuels mais plutôt des sensations de déséquilibre et seront appréciées par l'oto-rhino-laryngologiste.


IV. - Lésions cristalliniennes
L'oeil aphaque, c'est-à-dire privé de son cristallin, ne peut retrouver une vision utilisable qu'après compensation par un équipement optique. L'incapacité est très variable suivant que cette compensation a été réalisée par lunettes, lentilles de contact ou implantation d'un cristallin artificiel.
L'évaluation du taux d'incapacité prendra donc en compte le mode d'équipement optique, l'uni ou la bilatéralité, l'âge, la perte éventuelle d'acuité visuelle.
Compensation optique assurée par un cristallin artificiel (pseudo-phakie) : 5 %.
Chez l'enfant jusqu'à 16 ans, il sera porté à 7 % pour tenir compte du retentissement de la perte de l'accommodation sur la vision binoculaire.
A ce taux de base résultant des seuls inconvénients de la pseudophakie, il convient d'ajouter éventuellement celui résultant de la perte d'acuité visuelle et des autres séquelles associées (larmoiement, photophobie...).
Si l'équipement optique est réalisé par lunettes ou lentilles de contact (aphakie) :
- aphakie unilatérale :
- si l'acuité de l'oeil opéré est inférieure à celle de l'oeil sain : 10 %
- si l'acuité de l'oeil opéré est supérieure à celle de l'oeil sain : 15 %
- aphakie bilatérale : 20 %
A ce taux, il convient d'ajouter celui résultant de la perte éventuelle d'acuité visuelle et des autres séquelles associées, sans cependant pouvoir dépasser 25 % pour une lésion unilatérale.


V. - Annexes de l'oeil
Larmoiement, ectropion, entropion : jusqu'à 5 %
Oblitération des voies lacrymales :
- unilatérale : 2 à 5 %
- bilatérale : 4 à 10 %
Cicatrices vicieuses (symblépharon, ankyloblépharon) : jusqu'à 5 %
Ptosis (suivant le déficit campimétrique) : jusqu'à 10 %
Blépharospasme : jusqu'à 5 %
Alacrymie :
- unilatérale : 2 à 5 %
- bilatérale : 4 à 10 %
Hypoesthésie ou anesthésie dans le territoire du nerf sous-orbitaire avec dysesthésie : 3 à 5 %


VI. - Séquelles visuelles multiples
L'association de séquelles sensorielles ou oculomotrices n'est pas rare. L'évaluation du taux global de réduction fonctionnelle ne peut se satisfaire d'une simple addition arithmétique : après évaluation du taux d'incapacité résultant du déficit le plus important, le taux de la deuxième infirmité sera calculé par référence à la capacité visuelle restante (étant bien entendu que la perte de toute capacité visuelle est de 85 %).

 

Il existe également un guide barème européen pour l'évaluation médicale des atteintes à l'intégrité physique et psychique écrit sous la direction de Pierre Lucas, et publié en Belgique (Louvain-la-Neuve, 2006). Ce guide vient d’être adopté par l’Union Européenne comme référence impérative en matière d’évaluation des accidents du travail et de la vie privée dont seraient victimes les fonctionnaires européens (contractuels et statutaires), ceci à partir du 1er janvier 2006. Disponible en librairie

 

 

 

 

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